logo-mini
Roy Lichtenstein

Roy Lichtenstein : In The Car


Partager

Roy Lichtenstein

Considéré comme pionnier du Pop Art, Roy Lichtenstein s’est beaucoup inspiré des comics américains pour créer ses toiles, des œuvres qui se vendent aujourd’hui à prix d’or. Pour l’artiste, « le Pop Art n’est pas une peinture américaine, mais une peinture industrielle ». C’est en utilisant des images de dessins animés et des techniques issues de l’imprimerie commerciale que Lichtenstein marque son empreinte picturale. Aujourd’hui on va tenter de décrypter l’une de ses œuvres phares, une toile nommée « In The Car ».

Cet œuvre de grand format (1,72/2) montre deux personnages, un homme et une femme, on n’aperçoit que leurs visages et le haut de leurs bustes, l’ensemble est cadré de façon resserrée dans l’habitacle d’une voiture. Pour vous décrire la situation, un homme au costume ajusté jusqu’à la cravate conduit une voiture en regardant en coin sa passagère, il semble suspicieux, à ses côtés, une jeune femme blonde, habillée d’un manteau de fourrure léopard porte une perle blanche à l’oreille droite et regarde droit devant elle.

Rien ne filtre de cette scène: ni pensée, ni parole. L’arrière-plan est inexistant, aucun paysage ou contexte ne peut être identifié. L’idée de vitesse est ici représentée en utilisant les moyens graphiques et chromatiques des comics américains. Côté pictural : Les couleurs sont franches et intenses, elles nous inspirent les couleurs très denses et saturées de certaines œuvres d’Andy Warhol à la même période.

Dans cette toile, Roy Lichtenstein n’emploi pas la technique de sérigraphie mais la peinture à l’huile, on pourrait d’ailleurs facilement s’y tromper tellement l’artiste maîtrise à la perfection les aplats de couleurs, des aplats qui imitent parfaitement l’impression industrielle. Les surfaces peintes sont précises, impeccables, sans défauts ni traces de pinceau.

Omniprésents, les traits noirs délimitent les contours, ils isolent les formes et les couleurs pour traduire les effets de la lumière, Roy Lichtenstein  empruntait ce procédé à la bande dessinée. Finalement tout le génie de Roy Lichtenstein réside dans sa capacité à calquer la peinture sur la vie, transformant une « case de comics » en une œuvre gigantesque.


Poster un Commentaire

neuf − quatre =

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.