Éloge de l’impur
Je ne sais pas pour vous, mais j’ai le sentiment d’être submergée de gens convaincus mordicus non seulement d’avoir raison, ce qui est d’une banalité affligeante et nous affecte tous, mais surtout de détenir le Vrai, le Bon, le Pur.
Je ne sais pas pour vous, mais j’ai le sentiment d’être submergée de gens convaincus mordicus non seulement d’avoir raison, ce qui est d’une banalité affligeante et nous affecte tous, mais surtout de détenir le Vrai, le Bon, le Pur.
Ce matin, j’ai envie de parler de guerre.
Hier soir, je présentais, comme souvent, un café littéraire dont le sujet tournait autour d’Averroès.
Depuis l’affaire Weinstein, on assiste à un curieux phénomène : le grand déballage. #MeToo, #BalanceTonPorc, faites votre choix, l’idée est partout la même, raconter.
Bon, on ne va pas se voiler la face, ce qui se passe en Catalogne est grave.
Hier, nous parlions de la Suède qui veut supprimer les distinctions de genre à l’école. Et aussi de l’Istiqlal qui se bagarrait. Vous voyez le rapport ?
Cette semaine, on apprend que dans sa grande mansuétude et ouverture d’esprit, le roi d’Arabie Saoudite a décidé d’accorder aux femmes le droit de conduire…
Alors ce matin, j’ai envie de vous dire quelque chose. Et vous savez, dire, ce n’est pas rien, c’est un acte performatif, qui transforme le réel. Au Commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu.
Ah… ça faisait longtemps ! Alors, pour cette première chronique d’une toute nouvelle série du « Monde des Bisounours », et si nous redéfinissions un peu les termes, voulez-vous ?
Et ce matin dans le Monde des Bisounours, j’ai envie de vous parler de RSE, vous savez, la fameuse Responsabilité Sociale des Entreprises.