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Actualité sciences et santé du 27 juin 2016


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Le Maroc renforce la collecte des informations sanitaires

Une nouvelle initiative du Maroc sur les données permettra de dévoiler les facteurs de risque pour les maladies non transmissibles dans le pays.

Des détectives spécialement formés du secteur de la santé frapperont bientôt aux portes des marocains. À partir du mois d’octobre, 14 équipes de 4 personnes visiteront plus de 6000 foyers dans tout le pays. Armés de tablettes électroniques, ils interrogeront les ménages sur les signes des principaux facteurs de risque pour les maladies non transmissibles.

Ces enquêteurs chargés du recueil des données font partie d’une nouvelle initiative intitulée « Projet Données pour la santé » et  soutenue par l’OMS, pour renforcer la collecte des informations sanitaires.

Ce projet aide l’OMS à mener des enquêtes sur les Maladies Non Transmissibles auprès des ménages, en appliquant l’approche STEPwise de la surveillance. Il est mené initialement au Maroc et en Zambie. 4 autres pays seront sélectionnés dans les prochains mois.

 

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L’assistance médicale à la procréation fait débat

Le projet de loi n°47-14 relatif à l’AMP, assistance médicale à la procréation a été accueilli avec beaucoup de réserve par diverses associations marocaines de gynécologie et de fertilité, ainsi que des organisations œuvrant dans les domaines des droits et de la santé.

Regroupées au sein du CCDP, Collectif citoyen pour le droit à la parenté, créé justement en réaction au texte actuel, ces dernières ont lancé un appel à sa révision.

Adopté en Conseil de gouvernement et récemment déposé à la Chambre des représentants pour amendement, ledit projet de loi souffrirait de nombreuses lacunes, a soutenu le collectif lors d’une rencontre tenue récemment à Casablanca. Il cite notamment l’absence du Conseil national de l’Ordre des médecins dans les consultations liées à l’exercice médical de l’AMP.

Le CCDP cite également la non-reconnaissance de l’infertilité comme maladie; la non-prise en charge du traitement de l’infertilité; l’obligation de limiter les techniques de procréation aux seuls centres agréés, au détriment des citoyens des campagnes et des petites villes.

Pour rappel, au Maroc, plus d’un couple sur huit souffre d’infertilité. Plus d’un tiers d’entre eux espèrent un enfant depuis plus de trois ans.

 

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Les prisons du Maroc se dotent d’espaces non-fumeurs

La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion, la DGAPR, a annoncé la mise en place d’une nouvelle classification dans les établissements pénitentiaires. Classification qui a permis l’aménagement d’espaces d’hébergement non-fumeurs au profit de 7600 prisonniers.

La Délégation s’est par ailleurs engager à aménager davantage d’espaces non-fumeurs et à multiplier les campagnes de sensibilisation sur le danger du tabagisme et ses conséquences néfastes sur la santé au profit des pensionnaires des établissements pénitentiaires.

La DGAPR poursuit donc sur sa lancée, après avoir organisé, à l’occasion de la journée mondiale sans tabac, plusieurs campagnes de sensibilisation dans nombre d’établissements pénitentiaires, en coordination avec les associations concernées et les services provinciaux du ministère de la santé dans toutes les régions du Royaume.

 

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Bonne nouvelle pour finir : la terre martienne n’est pas toxique pour les cultures

Cultiver des légumes sur mars, c’est possible. Des chercheurs de l’université de Wageningen aux Pays-Bas l’ont expérimentée avec succès. Des travaux menés en partenariat avec la société Mars One qui est à l’origine d’un projet de colonisation de la planète rouge.

4 légumes et céréales ont ainsi été cultivés dans une terre similaire à celle de la planète rouge et jugés propres à la consommation. La terre a été fournie par la Nasa. Elle possède les mêmes propriétés et caractéristiques que celle présente sur Mars. Les scientifiques la fabriquent à partir de terres issues d’un désert d’Arizona, au sud-ouest Etats-Unis, et d’un volcan à Hawaï, précise l’université.

Depuis 2013, l’équipe néerlandaise réalise des tests pour tenter de faire pousser des végétaux dans cette terre. Elle a ainsi réussi à faire pousser du cresson, des radis, des légumineuses ou encore des plantes sauvages.

Mais les sols de la planète Mars recelant de métaux lourds, la question de la toxicité de ces légumes se posaient. Mais selon les résultats, ces quatre aliments ne contiennent pas de quantité dangereuse de métaux lourds – aluminium, zinc, arsenic, fer – et seraient « consommables sans risques ». La concentration en métaux lourds de certaines plantes était même moins élevée que dans celles cultivées sur du terreau.


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