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Actualités sciences et santé du 21 novembre 2016


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Le Maroc contribue à une nouvelle alliance mondiale dédiée à la santé, l’environnement et le climat

Ça s’est passé en marge de la COP22 qui vient de se terminer. Une initiative lancée en partenariat avec l’OMS et les pays partenaires et organisée par le Ministère de la Santé. Objectif  notamment : unifier les efforts entre les Ministères de la Santé et de l’Environnement  pour garantir un environnement sain aux citoyens, et combler les lacunes en matière de financement des mesures nécessaires pour la protection du climat. L’OMS annonçait récemment que le changement climatique constituait une grande menace pour la santé mondiale : 250 000 décès supplémentaires par an, en 2030-2050, seront dus à la malnutrition, au paludisme, à la diarrhée et au stress lié à la chaleur.

Le manque d’eau salubre aussi peut compromettre l’hygiène et augmenter le risque de maladies diarrhéiques. Des maladies qui tuent près de 600 000 enfants âgés de moins de 5 ans par an, à travers le monde, toujours selon l’OMS.

L’Organisation signale également que le changement climatique accentuera l’impact de la pollution de l’air, qui entraîne la mort de 6 millions et demi de personnes dans le monde chaque année.

 

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En Syrie : plus aucun hôpital en état de fonctionner dans Alep-est selon l’ONU.

Une partie de la ville contrôlée par les rebelles et où vivent plus de 250 000 civils, sous le siège de l’armée syrienne. Les établissements hospitaliers ont été la cible répétée des bombardements du régime de Damas, notamment depuis l’assaut massif lancé la semaine dernière pour reprendre le contrôle de ces quartiers. L’Organisation a souligné que des services de santé « sont encore disponibles dans de petites cliniques », mais que le traitement des traumatismes, les interventions chirurgicales majeures et d’autres soins d’urgence ne sont plus assurés. L’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, dont les efforts pour négocier un accès à Alep-est ont jusqu’ici échoué, a averti hier que « le temps était compté » pour éviter une catastrophe humanitaire.

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Virus Zika : fin de l’urgence mondiale

Le virus Zika n’est plus une urgence de santé publique mondiale, c’est ce qu’a annoncé l’OMS vendredi dernier, précisant qu’il reste toutefois un problème hautement important à long terme. Depuis l’an dernier, le virus Zika c’est 73 pays touchés, la majorité en Amérique latine et dans les Caraïbes… et une vingtaine de pays ont annoncé avoir constaté des cas de microcéphalies et de syndrome de Guillain Barré, potentiellement liés à Zika. L’OMS répète toutefois dans son communiqué que « Beaucoup d’aspects de cette maladie et de ses conséquences demandent encore à être élucidés, mais cela peut être fait encore mieux par une recherche soutenue ».

Parmi les pays les plus touchés, le Brésil avec plus de 2000 cas de microcéphalies signalés… d’ailleurs le Ministre brésilien de la Santé a annoncé que le Brésil maintenait tout son territoire en situation d’urgence de santé publique en raison de Zika… et ce jusqu’à ce que le suivi donne toute tranquillité. Deux vaccins contre Zika sont actuellement en cours d’évaluation, selon l’OMS… et les résultats de la phase 1 des tests cliniques sont en train d’être examinés.

 

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Facebook : le Safety check peut désormais être activé par les internautes

Le Safety check, c’est ce dispositif mis en place par le réseau social lors de situations d’urgence. Il permet à ses utilisateurs de signaler à leurs « amis » qu’ils sont en lieu sûr. Au total, il a été activé 39 fois dans le monde depuis sa création il y a deux ans, notamment à Paris lors des attentats du 13 novembre ou en mars dernier à Bruxelles. Jusqu’à présent, seules les équipes du réseau social pouvaient déclencher le dispositif mais désormais, pour qu’il entre en vigueur, il faudra qu’un certain nombre d’internautes aient signalé un incident particulier en utilisant un mot-clé relatif à la nature du danger dans leur statut. Une décision qui n’est pas forcément surprenante de la part de Facebook qui avait été critiqué pour n’avoir pas activé le Safety check lors de certains événements, comme l’attentat survenu à Beyrouth, au Liban, la veille des attentats de Paris il y a un an.


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