logo-mini
santé

Actualité sciences et santé du 24 juin 2016


Partager

santé

Le CHU Mohammed VI de Marrakech se dote de la 1ère banque d’os du Maroc

Oui, dans le cadre du développement de son programme greffe d’organes et tissus humains. Le processus de lancement de cette banque d’os a démarré il y a 10 ans, par la constitution d’un dossier ficelé englobant plusieurs étapes. Il y a d’abord eu une enquête auprès des chirurgiens orthopédistes en 2006, une enquête auprès d’un large échantillon des donneurs potentiels en 2006, le montage financier et administratif du projet, l’adoption du projet par l’administration du CHU et du comité de greffes d’organes et enfin l’acquisition des congélateurs dédiés à cette activité au sein de la banque des tissus.

Cette banque d’os représente une avancée positive, notamment  pour la prise en charge des patients en pathologie tumorale et dans les révisions de chirurgie prothétique.

 

///////////////////

Parachèvement du Plan national de l’eau

L’annonce a été faite mercredi à Agadir par la ministre déléguée chargée de l’Eau, Charafat Afilal. Ce plan national de l’eau vise à identifier les besoins des programmes des différents secteurs d’une façon intégrée et proactive, tout en veillant à la protection de cette ressource essentielle.

Le ministère de l’eau a procédé à la révision de la loi relative à l’eau pour qu’elle soit en phase avec les évolutions et les nouveautés que connaît le secteur.

Cette loi, qui est en passe d’être approuvée par l’institution législative, comporte plusieurs points. Elle réglemente notamment la gouvernance dans le secteur, la réutilisation des eaux usées traitées, la valorisation de l’eau de pluie et la protection contre les inondations. Par ailleurs, elle édicte de nouvelles dispositions relatives au dessalement de l’eau de mer.

 

///////////////////

L’Europe planche sur une existence juridique des robots

La Commission des affaires juridiques de l’institution européenne s’est penchée sur cette question dans un projet de rapport publié fin mai. Cette tentative de proposer un cadre pour définir un statut légal régissant la vie et l’œuvre des robots part d’un constat simple : Les ventes de robots dans l’UE ont augmenté de 29 % en 2014, marquant leur plus forte progression jamais enregistrée, selon le document de travail. Or ces  personnes électroniques vont inévitablement être impliquées dans des accidents, prédisent les auteurs du rapport. Il faudra alors établir la responsabilité des uns et des autres.

C’est la première fois en tout cas au niveau mondial qu’un législateur propose l’instauration d’une nouvelle notion juridique adaptée au robot : celle de personne électronique ayant des droits et des devoirs. Car les robots ne rentrent pas dans la catégorie des personnes physiques, un statut réservé aux êtres humains, ni dans celle des personnes morales, un régime qui ne s’applique qu’aux entités physiquement invisibles.

D’après le texte, s’il devait voir le jour, ce nouveau statut concernerait les robots ayant la capacité à prendre des décisions autonomes de manière intelligente ou celle d’interagir de manière indépendante avec les tiers. Là encore il s’agit d’une première puisqu’aucun législateur n’avait cherché jusqu’ici à définir ce qu’est un robot intelligent.


Poster un Commentaire

4 × quatre =

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.