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Actualité sciences et santé du 20 mai 2016


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Santé animale : formation de l’ONSSA sur la gestion des urgences

Cet atelier de formation initié effectivement par l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires sous l’impulsion de la FAO, s’est déroulé du 17 au 19 mai à Meknès.

L’objectif : apporter une réponse aux urgences en santé animale. L’organisation onusienne s’est en effet engagée dans une lutte contre les maladies animales transfrontalières, dont les conséquences peuvent parfois être très graves sur un plan sanitaire mais également économique.

En ce sens, la FAO a élaboré un guide des bonnes pratiques de gestion des urgences en santé animale. Il vise à améliorer la résilience des moyens face aux catastrophes en santé animale.

Le programme s’engage à soutenir les professionnels concernés, au nombre de 38 lors de cet atelier, dont des vétérinaires privés, des cadres de laboratoire, ou encore des cadres d’institutions publiques.

 

 

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Signature d’un protocole d’accord entre la Fondation Lalla Salma et les laboratoires Roche Maroc

C’est la Princesse Lalla Salma, Présidente de la Fondation Lalla Salma – Prévention et traitement des cancers qui a présidé hier à Rabat la cérémonie de signature de ce protocole d’accord. L’événement s’est déroulé au centre Sheikha Fatma à l’Institut national d’oncologie.

Ce protocole d’accord porte sur l’accès aux médicaments innovants pour les patients à revenu modeste. Il s’agit en réalité d’un renouvellement de cet accord. « Initié en 2009, le programme d’accès a permis aux patients démunis de bénéficier de thérapies contre le cancer. Ce programme a permis à plus de 1.500 patients par an de bénéficier des thérapies innovantes de Roche », indique un communiqué de la Fondation Lalla Salma.

« Nous sommes très contents de ce partenariat durable qui permet à Roche Maroc de contribuer au développement de l’oncologie et qui facilite l’accès à nos produits innovants contre le cancer du sein et d’autres types de cancers aux patients marocains », a déclaré de son côté le Dr Peter Hug, directeur du laboratoire Roche pour la région Mena.

 

 

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La Chine et l’Inde face au fléau des maladies mentales

La Chine et l’Inde rassemblent à eux deux plus du 1/3 des personnes souffrant de maladies mentales dans le monde. Pour autant, les 2 géants asiatiques ne seraient pas assez équipés pour leur apporter des soins adéquats, selon des chercheurs. Trois études très sérieuses tirent ainsi le signal d’alarme. Elles ont été publiées ce mercredi par les revues médicales britanniques, The Lancet et The Lancet Psychiatry.

Selon des chercheurs rassemblés au sein d’une coalition internationale, les individus souffrant de problèmes mentaux mais également neurologiques comme l’épilepsie ou la toxicomanie sont plus nombreux que ceux résidant dans tous les pays à revenu élevé réunis. Ces recherches ne chiffrent toutefois pas précisément le nombre de personnes concernées.

2ème constat de cette étude : sur ces personnes, « seule une petite fraction d’entre elles reçoivent une aide médicale », estiment les chercheurs. D’après ces travaux, en Chine, seulement 6% des personnes aux prises avec des maladies mentales courantes telles que la dépression ou l’anxiété, la toxicomanie et la démence, pensent à aller voir un médecin.

En Inde, moins de 10 % des personnes touchées par un problème mental se font soigner, et le problème risque également de s’accroître dans les années à venir. Selon les auteurs de ces recherches, leur proportion augmentera de 25% d’ici 2025.

 

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Lors de la dernière décennie, les deux pays ont tenté d’enrayer le problème

Ils ont effectivement favorisé l’accès aux soins mentaux pour leurs ressortissants. En Chine par exemple, 10 000 psychiatres ont été formés depuis 2004 et des centaines de centres de santé mentale ont été construits.

Et en Inde, le gouvernement a réduit les coûts hospitaliers pour les prises en charge de malades. Toutefois, dans les zones rurales, la grande majorité des personnes n’ont pas accès aux psychiatres.

Par ailleurs, les chercheurs soulignent que plus de la moitié des personnes atteintes de troubles psychotiques, comme la schizophrénie, ne sont pas diagnostiquées.

En ce qui concerne la Chine, ces retards dans les diagnostics viendraient notamment de l’apparition assez récente de la psychothérapie, mais pas seulement. Il s’agit d’une pratique éloignée des habitudes chinoises et le pays manque de personnel formé.

À noter que pour l’heure, moins de 1% des budgets nationaux de santé en Chine et en Inde sont alloués à la santé mentale, contre près de 6 % aux États-Unis, et 10 % ou plus en Allemagne et en France.


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