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Actualité sciences et santé du 20 avril 2017


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On commence avec cet appel pour plus de considération à l’acte chirurgical de la circoncision

Un appel lancé à Rabat. Médecins et juristes ont rappelé que « L’acte de circoncision s’il ne se déroule pas dans un milieu médicalisé, dans de bonnes conditions d’hygiène, et sous la supervision de personnes qualifiées, il peut entraîner des complications pouvant être parfois fatales ».

Ils ont d’ailleurs fait savoir que ces complications doivent être considérées comme des erreurs médicales, émanant d’une mauvaise pratique de la médecine. Intervenant à cette occasion, Leila Ben Sedrine, la présidente de l’association « droit du patient d’Abord », a précisé que « plusieurs familles marocaines ont tendance à banaliser la circoncision au lieu de la considérer comme un acte purement chirurgical, ayant lui aussi ses propres risques ».

Mais, l’erreur médicale au niveau de l’opération de la circoncision, est une réalité qui ne peut être négligée. Et, en vue de minimiser les risques d’une erreur médicale, « il est impératif que la circoncision soit pratiquée par un spécialiste, que des examens pré et post opération soient faits pour prévenir les complications et que le circoncis ne rentre chez lui avant qu’il ne soit totalement réveillé » ont rappelé les spécialistes.

 

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Une campagne chirurgicale de la cataracte après-demain à Berrechid

Une campagne chirurgicale de la cataracte aura lieu ce weekend, les 22 et 23 avril, à l’hôpital de Berrechid. Une soixantaine de personnes issues des milieux défavorisés pourront en bénéficier annonce l’association Ladies Circle, organisatrice de l’événement. Initiée en partenariat avec le Ministère de la Santé, la préfecture de Berrechid et le conseil provincial de la ville, cette campagne cible la cataracte qui se veut un trouble de la vision survenant lorsque le cristallin, cette petite lentille ovale située derrière la pupille, perd sa transparence.

 

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Maroc-Hongrie : vers plus de coopération dans la recherche scientifique dans le secteur forestier

Le Maroc et la Hongrie, le premier pays européen à ratifier l’accord de Paris sur le climat, ont scellé une coopération pour la promotion de la recherche scientifique, dans le secteur forestier. Les deux parties ont signé hier, à Meknès, une convention de partenariat, en marge de la 12ème édition du SIAM. Cette convention de partenariat vise surtout à créer une synergie, et asseoir une plateforme d’échange scientifique entre deux institutions de recherche.

Une convention, qui puise d’ailleurs ses fondements de la proclamation de Marrakech, pour l’action en faveur du climat et du développement durable adoptée lors de la COP22. Considérée comme premier puits de charbon avec les océans, la forêt fait face à de nombreux défis, dont la gestion nécessite la constitution de tout un réseau de chercheurs, a rappelé le Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification. Autres axes : Valoriser les biens et services des écosystèmes forestiers, ou encore le développement d’outils d’évaluation et de prise de décision pour une gestion durable des ressources forestières et de lutte contre la désertification.

 

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Le Maroc récupère « son monstre du Loch Ness »

Il s’agit d’un plésiosaure marin, nommé Zarafa-saura Oceanis. Le squelette d’un dinosaure marin vieux de 66 millions d’années, retiré d’une vente aux enchères à Paris fin février, a été restitué au Maroc, et livré au Ministère de l’Energie et des Mines. C’est en  fait un fossile exceptionnel aux allures de monstre du Loch Ness, estimé à 450 000 euros. Il devait être mis en vente, mais une association marocaine avait alors soupçonné une exportation illégale, et avait dénoncé la vente comme un pillage d’un « trésor patrimonial unique ».

Cette restitution s’est effectuée dans le cadre d’un accord entre le Maroc et les détenteurs de ce squelette, qui permet d’éviter un processus judiciaire long et fastidieux.

 

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Une épidémie de méningite dans le nord du Nigeria

Le bilan fait état d’environ 750 morts en 5 mois. Le tiers des décès a été recensé au cours de la dernière semaine. Plus de 8 000 personnes sont atteintes, et la moitié d’entre elles ont moins de 15 ans. La méningite à méningocoques se transmet par la toux et les éternuements. Des épidémies de cette maladie surviennent à intervalles réguliers au Nigéria, grand pays africain de 190 millions d’habitants.


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