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Actualité sciences et santé du 19 janvier 2017


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En Italie. Une puissante avalanche déferle sur un hôtel

Le drame a de fortes chances d’être lié aux multiples tremblements de terre qui ont secoué le pays hier. De nombreuses personnes sont portées disparues après l’avalanche qui a touché leur hôtel, situé dans une station de ski en Italie centrale… selon les secouristes, il y a plusieurs morts. En tout, 22 clients et 7 membres du personnel se trouvaient dans l’établissement au moment du drame. L’hôtel se trouve à Rigopiano, dans le massif des Abruzzes. Pour le moment, on sait que deux personnes ont pu être retrouvées et secourues,  l’une d’entre elle est en état d’hypothermie. Actuellement, d’autres moyens de secours sont acheminés vers cet hôtel, mais avec d’immenses difficultés car des routes sont bloquées à cause de la neige, ce qui explique la lenteur des opérations.

 

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Des climatologues britanniques inquiets pour le climat après l’élection de Trump

Et ils l’ont fait savoir. Alors que leurs confrères américains craignent pour la pérennité des recherches scientifiques contre le réchauffement climatique, plus de 100 climatologues britanniques ont tiré la sonnette d’alarme cette semaine en écrivant un courrier à la Première ministre britannique. Ces chercheurs, parmi les plus éminents du pays, ont ainsi exhorté Theresa May à l’action politique pour que Donald Trump maintienne la recherche publique sur le réchauffement climatique. Il faut dire qu’ils ont de bonnes raisons de s’inquiéter : le président élu avait qualifié le réchauffement de « canular »,  il a nommé dans son futur cabinet des personnalités climatosceptiques. Et l’action la plus à craindre reste l’interruption des financements : fin novembre 2016, après son élection, l’un de ses proches conseillers avait appelé à arrêter les programme de recherches sur le climat de la NASA, qui fournit aujourd’hui des données cruciales aux scientifiques du monde entier. Pour les chercheurs britanniques, Theresa May doit inciter Donald Trump à « reconnaître les preuves scientifiques du risque climatique » et à soutenir l’accord de Paris adopté fin 2015.

 

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Climat toujours. Des chercheurs prévoient des journées plus agréables à Londres

L’Europe du Nord, le Canada et la Russie connaîtront des hivers plus doux d’ici à la fin du siècle mais, d’une façon générale, les journées clémentes se feront plus rares dans le monde, selon des chercheurs américains. En utilisant des modèles basés sur des projections du réchauffement planétaire, ils ont calculé qu’il y aurait, en moyenne, quatre jours doux en moins par an à l’échelle mondiale d’ici 2035… 10 d’ici 2100.  Aujourd’hui, le monde jouit, en moyenne, de 74 jours de temps doux par an. Ces jours que les chercheurs définissent comme « agréables », ni trop chauds, ni trop froids, ni trop humides ou trop pluvieux. Selon l’étude, les grands gagnants du réchauffement climatique seront le Canada, une grande partie des États-Unis, du nord de l’Europe, de certaines régions de la Chine et de la Russie. Mais aussi la région sud-américaine de la Patagonie, la Tasmanie et la Nouvelle-Zélande. L’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine seront privées de la plupart de ces jours « parfaits ». Parmi les 40 villes représentatives sélectionnées par les chercheurs, la grande perdante est de loin Lima qui sera dépouillée de 114 jours doux par an. Du côté des gagnants, Londres est en tête et avec 24 jours qui s’ajouteront à ses 69 actuels.

 

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Des chercheurs américains s’alarment du risque de voir disparaître un grand nombre de primates

Environ 60% des primates, les plus proches parents biologiques de l’homme dans le monde animal, sont menacés d’extinction en raison de la dévastation résultant des activités humaines… et comme si ça ne suffisait pas, quelque 75% voient leurs population décliner… c’est ce qu’ont publié une trentaine de primatologues dans une revue scientifique américaine. Selon eux « nous sommes à un moment critique pour un grand nombre de créatures ». Par exemple, l’orang-outang de Sumatra est une espèce de primates en danger extrême de disparaître après avoir perdu 60% de son habitat entre 1985 et 2007. Ces espèces sont confrontées à un ensemble de menaces dont la chasse, le commerce illégal d’animaux de compagnie et la perte de leur habitat, les humains continuant de couper des arbres dans les forêts tropicales, de construire des routes et d’exploiter des mines. Le message est on ne peut plus clair : « au cours des 25 prochaines années, un grand nombre de ces espèces de primates disparaîtront à moins que nous ne fassions de leur préservation, une priorité mondiale ».

 

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Après un poisson au nom d’Obama, une mite nommée Trump

Un scientifique canadien  a eu la bonne idée de nommer une mite le « Neopalpa Donaldtrumpi »… pourquoi ? Et bien parce qu’il s’est dit frappé par la ressemblance entre les écailles dorées sur la tête de la mite avec la chevelure du Républicain. Cet espèce se trouve dans le sud de la Californie et son habitat s’étend à la Basse Californie au Mexique. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois qu’un animal porte un nom en référence à Trump, l’an dernier, un papillon trouvé dans l’Amazonie au Pérou avait été surnommé de manière informelle « Trumpapillar » à cause du duvet orangé qui le recouvrait.

Je ne sais pas comment le prend Donald Trump, mais il y a de quoi sourire.


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