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Actualité sciences et santé du 03 février 2017


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Le renforcement de la coopération entre le Maroc et l’OMS au centre d’entretiens entre Habib El Malki et le représentant de l’organisation au Maroc

Lors de cette entrevue, les deux parties ont évoqué la coopération entre l’Organisation Mondiale de la Santé et le Maroc mais aussi les efforts déployés par l’organisation onusienne en matière de santé. À cette occasion, Habib El Malki a passé en revue les questions se rapportant à la santé, réaffirmant l’ouverture de la Chambre des représentants sur toutes les initiatives visant à réunir les conditions nécessaires en matière de prestations sanitaires au profit des citoyens marocains, particulièrement en milieu rural. De son côté, le représentant de l’OMS au Maroc s’est félicité de l’excellence des relations entre l’organisation et le Maroc, rappelant les importantes réalisations du Royaume durant les dernières années aussi bien en ce qui concerne la disponibilité des prestations sanitaires qu’au niveau de la couverture médicale.

 

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Interdiction de la récolte et de la commercialisation des coquillages au niveau de la zone Cap Beddouza

Effectivement. Le département de la Pêche maritime a décidé d’interdire la récolte et la commercialisation des coquillages au niveau des zones conchylicoles Cap Beddouza, dans la région de Safi. Des analyses ont conclu à la présence de biotoxines marines dans les coquillages à des teneurs anormales. En conséquence, le département de la pêche maritime recommande aux consommateurs d’être vigilants de ne s’approvisionner qu’en produits conditionnés avec les étiquettes sanitaires d’identification et commercialisés dans les points de vente autorisés. Évitez donc les coquillages colportés ou vendus en vrac.

 

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En France. L’inquiétant démantèlement des centrales nucléaires

La France est le pays le plus dépendant de l’énergie nucléaire au monde : l’atome représente 75% de sa production électrique. Pourtant, aucun réacteur français n’a jamais été complètement démantelé, même ceux fermés depuis plus de trente ans. Un rapport d’une mission parlementaire paru le 1er février accable EDF (Electricité de France), qui aurait largement sous-estimé les coûts et la difficulté de la déconstruction de ses centrales nucléaires. Certains postes de dépenses ne sont même pas pris en compte dans les prévisions d’EDF, comme la remise en état des sols après le démantèlement des centrales, pourtant obligatoire selon la loi ou encore le coût social du démantèlement. L’entreprise a promis que les comptes qu’elle présenterait le 14 février ont été modifiés, selon les recommandations de la Direction Générale de l’Energie et du Climat formulées l’an dernier. Mais le rapport du 1er février construit sur la base de six mois d’enquêtes demeure alarmant.

 

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Au Japon, des niveaux record de radiation observés à Fukushima

La compagnie Tepco, l’opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima, a annoncé avoir observé des niveaux de radiations record. En fait, une petite caméra a été envoyée à la fin du mois de janvier, dans cette unité de confinement et l’analyse des images filmées à l’intérieur permet de déduire que règne un tel niveau de confinement qu’un homme exposé à une telle radioactivité mourrait presque instantanément. Ce n’est pas tout. Un trou d’un mètre de côté, dans une partie métallique à l’intérieur de l’enceinte de confinement du réacteur n°2 a été constaté.  Une plateforme située dans l’enceinte de confinement sous la cuve qui contient le cœur du réacteur. Tepco avait déjà présenté en début de semaine d’autres images prises le même jour dans le réacteur n°2 montrant pour la première fois la présence possible de combustible fondu. Le réacteur n°2 est, à l’instar des n°1 et n°3, l’un des plus endommagés et responsables de dégagements massifs de substances radioactives dans la nature, après la mise en péril du site de Fukushima c’était il y a bientôt 6 ans.

 

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Des biologistes allemands font la preuve que des organismes vivants peuvent survivre aux rudes conditions de l’espace. 

Deux algues sont revenues d’un voyage de l’extrême : deux ans dans la Station spatiale Internationale et 16 mois à l’extérieur. Elles étaient protégées du vide seulement par un filtre neutre réduisant les effets de la radiation. Il ne s’agit pas de n’importe quelles algues mais de deux algues vertes originaires des eaux de Norvège et des glaces de l’Antarctique, des organismes donc plutôt bien adaptés à des conditions extrêmes dans des régions polaires. Elles sont aussi habituées à l’alternance d’une longue nuit sans lumière et d’une exposition au soleil pendant toute la durée des étés australs. En tout cas, les retombées de ces recherches ouvrent notamment des perspectives sur la conquête de la planète Mars.


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