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Actualité sciences et santé du 11 novembre 2015


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Pas de cas d’Ebola au Maroc, selon le Ministère de la Santé

Un jeune homme que certains supports médiatiques présentaient comme porteur du virus Ebola a subi une batterie d’examens médicaux. Ses analyses effectuées au Centre Hospitalier Universitaire Ibn Rochd de Casablanca, ont révélé que le patient est atteint de la malaria, soulignait hier le ministère de la Santé.

Le patient qui a reçu tous les soins nécessaires dispensés par les services médicaux de l’Hôpital s’est rétabli, ajoute le communiqué.

L’Organisation mondiale de la Santé relève que la Guinée Equatoriale n’est pas touchée par le virus Ebola. La maladie a même été maîtrisée dans les autres pays affectés. Ils sont actuellement sur la voie de son éradication totale.

 

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Samedi, d’ailleurs l’OMS a déclaré la fin de l’épidémie d’Ebola en Sierra Leone

Il s’agit de l’un des pays les plus touchés en Afrique de l’Ouest. Il recensait près de la moitié des cas de l’épidémie d’Ebola dans la région.

Très affaibli, la Sierra Léone peut enfin célébrer la fin de l’épidémie puisque deux périodes de 21 jours – la durée maximale d’incubation du virus – se sont écoulées sans nouveau cas.

La Sierra Leone a été critiquée pour certaines de ses mesures extrêmes en vue d’éradiquer le virus, en particulier le confinement de toute la population en septembre 2014 et en mars 2015. Une des conséquences de cette politique anti-Ebola a été l’inhumation rapide des victimes de la maladie. Aujourd’hui, à Freetown, de nombreux Sierra-Léonais peinent à retrouver la sépulture de leurs proches.

 

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La méningite A pratiquement éradiquée en Afrique

Pour bien comprendre l’importance de cette nouvelle, il faut savoir qu’en 1996, une épidémie de Méningite A avait contaminé plus de 250 000 personnes, et en avait tué 25 000 en quelques mois.

Après ce drame, les ministres de la Santé d’Afrique s’étaient mobilisés, mettant en place un partenariat entre l’Organisation mondiale de la santé, et l’ONG Path. L’objectif était ambitieux : mettre au point un nouveau vaccin contre le méningocoque du groupe A, celui qui est à l’origine de la plupart des épidémies en Afrique. Il fallait bien sûr un produit à faible coût et adapté aux contraintes de vaccination africaines.

Finalement, c’est en Inde que cette nouvelle « arme » contre la méningite va en fait être produite. À moins d’un demi-dollar la dose, le vaccin est d’abord utilisé au Burkina Faso, au Mali et au Niger, dès décembre 2010.

C’est un succès et les campagnes de vaccination s’élargissent. Mi-2015, elles avaient atteint quelque 220 millions de personnes âgées de 1 à 29 ans dans 16 pays. Partout où le vaccin a pu être administré, la méningite a disparu.

Les spécialistes invitent désormais les pays africains à ne pas baisser leur garde et à intégrer cette vaccination aux programmes de vaccination des nourrissons. L’objectif : éviter une résurgence de l’épidémie.

 

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Réduire sa tension limiterait les risques de troubles cardiaques

Un traitement plus agressif de l’hypertension artérielle chez les plus de 50 ans réduirait le risque de maladies cardiovasculaires et de mortalité. C’est en tout cas les conclusions d’un important essai clinique mené aux Etats-Unis.

Les résultats de cet essai montrent que réduire la pression systolique à 12 ou moins, réduit de 24% le risque d’infarctus, de défaillance cardiaque ou d’accident vasculaire. Cela abaisse aussi de 27% le risque de mortalité lié à ces pathologies, comparativement à la recommandation actuelle d’une pression systolique à 14 ou moins dans ce groupe d’âge.

Ce traitement agressif paraît aussi efficace pour les personnes de plus de 75 ans, selon les résultats de cette étude, présentés à la conférence annuelle de l’American Heart Association.

L’hypertension artérielle est la plus fréquente des affections cardiovasculaires, avec près de 20 % de la population adulte touchée. Des chiffres qui augmentent avec l’âge puisque 40 % des plus 65 ans et 90 % des plus de 85 ans sont concernés.

Toujours est-il que les résultats de cet essai pourraient changer les objectifs de prise en charge de cette maladie.


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