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Le stress post-bac : un mal gérable ?


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Invités : Hachim Tyal, Psychiatre et psychanalyste, El Hadi Belghiti, Médecin nutritionniste, Amal Hassoun, Formatrice certifiée pour parents et enseignants, Najia Rguibi, Pharmacienne et consultante en santé, Samia Alami, Élève et Jaafar Haikal, Doyen de la Faculté des Sciences de la Santé au sein de l’UIC

En 2015, seul un candidat au baccalauréat sur 2 a réussi à décrocher le fameux sésame lors de la première session et sans avoir à passer par les examens de rattrapage. Si les chiffres en disent long sur notre système éducatif et ses failles, ils ne reflètent rien de l’état de panique générale qui a dû se déclarer dans les quelques centaines de milliers de foyers et autant de pompiers « autoproclamés » qui ont –à coup de cours de soutien intensifs et de promesses- tenté d’apaiser les craintes de leurs enfants, les convaincre que c’est la dernière « épreuve ».

Car le bac est une épreuve stressante. Épreuve de passage ou même rituel de passage. Déprécié par ceux qui n’y voient qu’un bout de papier démodé qui ne débouche sur rien. Prisé par ceux qui le considèrent comme un énième pas sur le chemin du succès.

Loin des clichés des sous doués ou des surdoués qui passent leur bac, le stress dans lequel baignent les étudiants (brillants ou pas) aurait-il un rapport avec leurs aptitudes et leurs capacités ou avec leur mental, la pression qu’ils subissent et les projections parentales qui doublent d’intensité au moment du bac? La peur d’échouer n’est-elle pas le meilleur moyen d’échouer ?

Le stress, comme le disent les spécialistes, est une réaction face à une situation inhabituelle, un changement, une menace… Il serait positif ou négatif. Et il permettrait de mobiliser l’énergie pour évaluer, décider et agir.

Mais nos jeunes adultes sont-ils aujourd’hui outillés pour faire la différence entre le stress utile et le stress « handicapant » ? Sont-ils préparés psychologiquement pour y faire face?

Une crainte s’impose. Les jeunes –sous pression- ne risquent-ils pas de basculer dans la dépression, céder à la tentation de décrocher voire même commettre des tentatives de suicide ?

Révolution technologique oblige, des sites spécialisés, des applications et autres coachs proposent leurs services aux jeunes candidats au baccalauréat.

D’un autre côté, un projet de loi serait à l’étude et qui promet de sévir contre les tricheurs. Une peine de prison ferme serait même prévue.

La première session du bac 2016 dans le système éducatif marocain est prévue du 7 au 9 juin. Une session sous haute surveillance avec un niveau de vigilance renforcé.

Plutôt stressant !


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