logo-mini
santé

Actualité sciences et santé du 23 mai 2016


Partager

santé

Campagne de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus à Martil

Quelque 600 femmes ont bénéficié, samedi à Martil près de Tétouan d’une campagne médicale de dépistage gratuit des cancers du sein et du col de l’utérus. Une initiative des Associations Chifae, Basmat Amal et Nossayba pour le soutien des malades atteints de cancer.

Cette opération a été encadrée par un staff médical composé de 20 médecins spécialisés notamment en gynécologie. Elle a profité aux femmes nécessiteuses de la ville de Martil et des zones rurales avoisinantes.

Outre le dépistage, cette campagne visait également à sensibiliser les femmes à l’importance du dépistage précoce du cancer de sein.

 

///////////////////

Une journée scientifique pour changer de regard sur les maladies mentales

L’Association nationale des administrateurs du secteur de la Santé, l’association ANASS a organisé, samedi à Marrakech, une journée scientifique sous le thème « Santé mentale, regard de l’administrateur de santé dans la lutte contre la stigmatisation et l’exclusion« .

S’exprimant à l’ouverture de cette rencontre, le président de l’ANASS, Moulay El Hachemi El Miri, a notamment appelé à consacrer le contenu des conventions et accords internationaux ratifiés par le Maroc en la matière.

De son côté, le Chef de division des maladies transmissibles au ministère de la Santé, Hicham Berry, a indiqué que 48% de la population marocaine âgée de 15 ans et plus présente ou peut présenter un trouble allant de l’insomnie à une maladie psychiatrique et mentale grave. Il a aussi souligné qu’un quart de la population souffre d’une dépression et 1% de schizophrénie.

 

///////////////////

L’espérance de vie dans le monde a augmenté

Elle a augmenté de 5 ans entre 2000 et 2015. Selon le rapport annuel de l’Organisation Mondiale de la Santé, ces gains en longévité accomplis au cours des 15 dernières années sont les plus importants depuis les années 1960.

Ainsi, en moyenne, un enfant né en 2015 peut espérer vivre 71,4 années. Et ce, notamment grâce aux progrès importants faits dans la lutte contre les maladies évitables et curables. Les femmes ont toujours l’espérance de vie plus longue – 73,8 ans –que les hommes – 69,1 ans.

Malgré les progrès accomplis dans les pays les plus pauvres, l’OMS souligne qu’il subsiste des différences importantes entre pays développés et pays en développement. Les statistiques indiquent ainsi qu’une fillette née aujourd’hui au Japon a la plus longue espérance de vie, 86,8 ans. La Suisse, elle, offre le meilleur environnement aux hommes, avec une durée de vie moyenne de 81,3 ans.

Quant à la Sierra Leone, le pays occupe la dernière place du classement pour les deux sexes, avec 50,8 ans en moyenne pour les femmes et 49,3 ans pour les hommes.

 

///////////////////

L’Antibio-résistance bientôt plus meurtrière que le cancer

C’est ce qui ressort du rapport commandé il y a 2 ans par Premier ministre britannique à Lord Jim O’Neill, économiste anglais, sur les risques à long terme de l’antibio-résistance.

D’après cet ancien de chez Goldman Sachs, les conséquences en 2050 de la sur-utilisation des antibiotiques seraient énormes : 10 millions de vies par an et cent mille milliards de dollars par an.

Ces décès seraient alors plus nombreux que ceux causés par les différents cancers. L’économiste britannique appelle ainsi à une campagne mondiale et massive de prise de conscience, qui coûterait entre 40 et 100 millions de dollars par an.

Il propose également deux mesures principales pour débuter la lutte. D’abord, que soit imposé aux industriels du médicament le principe du « pay or play ». Soit les entreprises font leur propre recherche, soit ils financent les entreprises qui le font.

Ensuite lutter activement contre l’utilisation abusive des antibiotiques. Il préconise ainsi que les médecins ne puissent pas prescrire d’antibiotiques sans un test préalable confirmant le caractère bactérien des infections de leurs patients.

Et la lutte selon lui ne doit pas s’arrêter aux traitements des humains. L’élevage animal serait en effet responsable de la moitié de la consommation mondiale d’antibiotiques, et parfois beaucoup plus dans certains pays émergents.


Poster un Commentaire

18 + huit =

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.