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Actualité sciences et santé du 10 mars 2016


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Greffe de rein : les marocains ne donnent pas assez

Sur 34 millions d’habitants, seulement un millier de personnes seraient prêts à donner leurs reins. Un constat assez triste, a relevé hier le chef de la direction des hôpitaux au ministère de la Santé, Hassan Taraboulsi, dans les colonnes du quotidien Akhbar Al Yaoum.

Hassan Taraboulsi a par ailleurs souligné que les besoins immédiats s’estiment à 18.000 reins. Sur les 3 dernières années, seules 194 greffes rénales ont été réalisées. Et d’ajouter que le sort de 154 malades, dont les cas sont extrêmement graves, dépend de la générosité des donneurs de reins.

À noter par ailleurs, qu’au moins 3.000 personnes nécessitent chaque année des dialyses. Actuellement, près de 10.000 patients sont régulièrement sous dialyse. Seuls 200 d’entre eux ont pu bénéficier d’une greffe.

 

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Le Maroc et sa dette médicale vis-à-vis de la France

La problématique des dettes médicales dues à la France vient de refaire surface inopinément, à travers une question écrite posée à la ministre française des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine. Une députée de l’opposition l’a en effet interrogée sur les créances des hôpitaux concernant les étrangers.

Sur ce point, il apparaît que les sommes non recouvrées par les hôpitaux de l’Assistance publique, AP-HP, auprès de patients français ou non, résidant à l’étranger, ou de leurs assureurs, s’élevaient à 118,6 millions d’euros au 15 novembre 2014.

Ce chiffre, rapporté dans un bilan de la Commission médicale d’établissement présenté en juillet, équivaut à plus du double du déficit du compte principal de l’AP-HP, soit 49 millions d’euros en 2014.

Parmi les pays les plus redevables, l’Algérie arrive largement en tête, avec 31,6 millions d’euros. Elle est talonnée par notre pays, le Maroc avec 11 millions d’euros. Les Etats-Unis suivent avec 5,7 millions d’euros. Viennent ensuite la Belgique (4,9 millions), la Tunisie (4,7 millions) et l’Italie (4,1 millions).

De 2010 à 2014, le nombre de séjours liés à l’accueil de patients domiciliés à l’étranger avait par ailleurs augmenté de 9,8%. Avec, en 2014, des séjours plus nombreux pour l’Algérie, le Maroc, l’Italie et le Koweït.

 

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Tchernobyl : 30 ans après, Greenpeace tire la sonnette d’alarme

Oui, d’après Greenpeace, les crises économiques qui ébranlent la Russie, l’Ukraine et le Belarus impliquent que les tests dans les zones contaminées par la catastrophe nucléaire de Tchernobyl ont été réduits ou interrompus. Les habitants continuent pourtant de manger et de boire des produits contenant des taux dangereusement élevés de radioactivité.

D’après des tests scientifiques menés au nom du groupe écologiste, la contamination générale liée aux isotopes clés tels que le caesium-137 et le strontium-90 a relativement diminué, mais persiste, notamment dans des endroits comme les forêts. Les personnes se trouvant dans des zones affectées sont toujours en contact quotidien avec des taux dangereux de radioactivité.

« C’est dans ce qu’ils mangent et dans ce qu’ils boivent. C’est dans le bois qu’ils utilisent pour la construction et qu’ils brûlent pour se maintenir au chaud » a indiqué le rapport de Greenpeace intitulé « Cicatrices nucléaires : L’héritage persistant de Tchernobyl et de Fukushima ».

 

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Virus Zika : pas de vaccin avant plusieurs années, annonce l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé a annoncé hier qu’un profil pour un vaccin contre le virus Zika doit être établi d’ici le mois mai. Mais les experts brésiliens ne pensent pas que les premiers vaccins puissent voir le jour avant trois ans, ce qui serait trop tard pour juguler l’épidémie actuelle.

Scientifiques et représentants des pays touchés par le virus étaient réunis depuis lundi à Genève pour débattre de l’état de la recherche. Ils ont décidé de poursuivre la recherche sur trois axes prioritaires a indiqué l’OMS dans un communiqué: D’abord, développer des tests pour d’autres virus en lien avec Zika comme la dengue et le chikungunya. Développer des vaccins inactivés pour les femmes en âge de procréer.  Et enfin développer des outils innovants pour la lutte contre les moustiques,

Plus de 60 groupes travaillent sur la recherche et le développement, dont la moitié sur des diagnostics, a indiqué la directrice adjointe de l’OMS, Marie-Paule Kieny. Une fois le profil de vaccin trouvé, il faudra encore plusieurs mois au moins avant les premiers tests cliniques.


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