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Actualité sciences et santé du 09 juin 2016


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SIDA : l’ONU réunit à New York pour renouveler sa stratégie

À New York, du 8 au 10 juin, les Nations Unies réunissent les États membres afin de renouveler la stratégie pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030.

Si la lutte contre le sida a connu de belles avancées dans de nombreux pays ces 15 dernières années, l’épidémie ne recule pas suffisamment pour autant. En 2014, s’il y a presque 3 fois moins de nouvelles infections qu’en 2000, 2 millions ont néanmoins été contaminées.

« Les 5 prochaines années représentent une fragile fenêtre d’opportunités pour passer à une vitesse supérieure et accélérer fermement la riposte mondiale contre le VIH », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif de l’Onusida. Une accélération liée à la contribution de tous les États membres à la stratégie « Fast Track » : stratégie accélérée consistant à mieux cibler les lieux géographiques et les populations, pour garantir l’accès aux services de prévention et de traitements aux personnes les plus affectées.

Pour atteindre ces objectifs, près de 22 milliards de dollars ont déjà été investis dans les pays à faibles et moyens revenus. Et les investissements financiers dans la lutte contre le VIH vont devoir être augmentés de plus de 40% jusqu’en 2020.

 

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La Thaïlande, 1er pays d’Asie à éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant

C’est qu’a annoncé hier l’Organisation Mondiale de la Santé, qui évoque une réussite remarquable pour ce pays d’Asie du Sud-Est frappé de plein fouet par l’épidémie dans les années 1990.

Jusqu’ici, seul Cuba était parvenu à éliminer cette transmission dans le monde. En Europe, l’Arménie et la Belarus viennent de s’ajouter à cette liste ; des pays toutefois moins touchés par le virus que le royaume thaïlandais.

L’ONU estime qu’environ 500.000 personnes vivent avec le virus en Thaïlande pour une population totale de 68 millions d’habitants. En 25 ans, le pays a ainsi réalisé des progrès considérables puisque qu’à l’époque plus d’un million de personnes étaient concernées.

En 2000, la Thaïlande est devenue l’un des 1ers pays au monde à fournir gratuitement des traitements à toutes les femmes enceintes séropositives, ce qui permet de réduire considérablement les chances de transmission. Le dépistage pendant la grossesse y est également pratiqué de façon automatique, même dans les régions éloignées du pays, a ajouté l’OMS.

Selon les chiffres du gouvernement thaïlandais, le nombre de bébés nés avec le VIH est passé de 1.000 en l’an 2000 à seulement 85 l’an dernier.

 

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Environ 1,4 million de femmes infectées par le VIH tombent enceintes chaque année dans le monde

Oui et pour la plupart dans les pays en développement, notamment en Afrique subsaharienne.

Sans traitement avec des antirétroviraux, elles ont de 15 à 45% de risques de transmettre le VIH à leur enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou en donnant le sein.

Ce risque est quasiment éliminé et tombe à un peu plus de 1% si la mère prend des antirétroviraux pendant la grossesse, ainsi que l’enfant juste après sa naissance.

 

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Direction le Maroc où l’homme qui avait transmis le sida à des femmes par vengeance a écopé de la prison ferme

Le tribunal de 1ère instance de Fès vient de condamner cet homme à une peine de deux ans de prison ferme pour avoir transmis volontairement le Sida à plusieurs femmes rencontrées sur Internet.

Souvenez-vous : il avait été interpellé le mois dernier dans une villa cossue de Fès, et avait reconnu devant les enquêteurs les avoir contaminées avec le virus du Sida pour se venger d’avoir lui-même été contaminé lors d’un rapport non protégé.

Le modus operandi de cet homme était toujours le même. Après des discussions sur un réseau social, il les invitait chez lui en leur promettant des grosses sommes d’argent. Le jour de son arrestation, il était en compagnie de 3 femmes, toutes condamnées à une peine de trois mois de prison ferme.

Lors de l’éclatement de cette affaire, les médias avaient rapporté qu’au moins une dizaine de femmes avaient été contaminées par ce ressortissant marocain établi aux Pays-Bas. Ces faits n’ont jamais été confirmés par les enquêteurs.


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