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Actualité sciences et santé du 14 octobre 2015


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Le Maroc est présent au salon des produits et solutions pharmaceutiques

Le Maroc prend part au 26ème Salon international des produits et solutions pharmaceutiques, le « CPHI Worldwide ». Ce dernier s’est ouvert mardi à Madrid. Le royaume y est représenté à travers la présence de huit laboratoires pharmaceutiques marocains.

Pour ces laboratoires, l’objectif est de mettre en avant leurs atouts et leur savoir-faire en la matière. Mais également d’étoffer leur réseau des partenaires sur le marché européen.

Pour y parvenir, les professionnels du secteur bénéficient du soutien de Maroc-Export, le Centre marocain de promotion des exportations. Ce dernier indique que l’industrie pharmaceutique marocaine exporte près de 10% de sa production, autant vers l’Europe, que vers les pays d’Afrique subsaharienne ou asiatiques.

Selon les derniers chiffres de Maroc Export, le Royaume comptait à la fin de l’année dernière, un total de 33 laboratoires pharmaceutiques. Le chiffre d’affaires annuel généré par l’industrie pharmaceutique nationale est passé de 3 milliards 800 millions de DH en 1998 à 8 milliards 700 millions de DH en 2014. Le secteur fournit actuellement 40.000 emplois directs et indirects.

 

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Création d’une association dédiée à encourager le don d’organes

Cette structure a été baptisée « Association marocaine pour le don d’organes et de tissus » : l’AMDOT

Cette association, présidée par Samya El Alami, s’est donnée pour mission de sensibiliser la population, notamment les jeunes, à la problématique du don d’organes. L’AMDOT aura également une importante mission d’information, auprès des familles donneuses ou receveuses d’organes.  Elle les informera notamment sur les garanties légales et religieuses liées à cette pratique.

La présidente de l’AMDOT a relevé à cet égard que son association s’est dotée d’un comité scientifique et d’un comité d’éthique et juridique afin de lui apporter expertises, conseils et expériences.

 

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Rester assis n’est pas si mauvais pour la santé, selon une étude britannique

Beaucoup d’études l’ont affirmé Sara: la position assise est à éviter. Elle favoriserait les maladies cardiovasculaires, les problèmes métaboliques et augmenterait le risque de mortalité.

Mais les conclusions d’une étude anglo-australienne menée par une équipe de chercheurs rejettent ces affirmations. Selon eux, rester assis, même pendant un laps de temps important, n’est pas un facteur de risque, à condition de pratiquer un sport pour contrebalancer cette inactivité.

Cette étude publiée dans l’International Journal of Epidemiology, a démarrée en 1997. Plus de 5000 volontaires, âgés de 35 à 55 ans, y ont participé, renseignant sur leur état de santé et le nombre d’heures qu’ils passaient en position assise au travail et sur leur temps de loisirs.

De ces données, les chercheurs ont extrait la quantité d’énergie dépensée au quotidien et le nombre d’heures passées en position assise. 16 ans plus tard, 450 participants étaient décédées. Mais les chercheurs n’ont trouvé aucun lien entre mortalité et temps passé assis.

 

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Sclérose en plaques : soleil et vitamine D retarderaient l’apparition des symptômes

Oui selon des chercheurs de l’hôpital universitaire de Copenhague. Leur étude, publiée dans la revue Neurology, montre en effet que chez les jeunes adultes touchés par la maladie, celle-ci ne survient pas toujours au même âge.

Ce décalage dans l’apparition des 1ers symptômes s’expliquerait par des différences de poids, d’exposition au soleil ou de consommation d’aliments riches en vitamines D, comme le poisson gras.

Les chercheurs ont étudié les cas de 1161 patients danois atteints de sclérose en plaque. Ils ont été divisés en deux groupes. Dans le 1er, figurait les malades qui s’étaient exposés tous les jours au soleil à l’adolescence et qui bénéficiaient à cette époque d’un apport important en vitamines D. Dans le second groupe, figurait ceux qui au contraire ne s’étaient pas exposés quotidiennement ou avaient des repas pauvres en vitamines.

Résultat : pour plus de 80% des personnes du premier groupe, la maladie a débuté jusqu’à deux ans après les personnes du deuxième groupe.

Les chercheurs ont également concluent que le poids serait aussi un facteur de risque. 18% des personnes en surcharge pondérale développaient la maladie un an et demi avant leurs pairs de corpulence « normale ».


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