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Actualité sciences et santé du 13 octobre 2015


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Avancées dans les discutions sur le Service nationale médical

Les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur appellent les étudiants en médecine, en pharmacie et en médecine dentaire ainsi que les médecins internes et résidents, à rejoindre les centres de formation et les bancs de la faculté.

Dans un communiqué paru hier, les deux ministères ont par ailleurs indiqué que les doyens et directeurs des établissements hospitaliers tiendront aujourd’hui, des réunions avec des parents d’étudiants. L’objectif : leur apporter plus d’éclaircissements sur ce dossier.

En parallèle, les deux ministères rappellent qu’une série de réunions a été tenue avec les représentants des étudiants en médecine et des médecins internes et résidents. Lors de ces réunions, des solutions à leurs revendications ont été trouvées, avec l’accord de l’ensemble des parties, indique le communiqué.

Il a notamment été décidé de reporter le concours d’embauche des étudiants à décembre prochain. Et ce après la tenue des concours des médecins internes et résidents, organisés respectivement le 2 et le 16 novembre prochain. Le communiqué souligne que les étudiants en médecine dentaire et les pharmaciens ne sont pas concernés par le projet de service national médical.

 

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Dépression. Moins de 10 % des malades sont pris en charge, selon l’OMS

Plus de 350 millions de personnes, soit 5 % de la population mondiale, souffrent de la dépression. Une maladie qui demeure la première cause « d’incapacité » dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé.

L’OMS souligne combien la prise en charge de la dépression pose encore de nombreux problèmes. Elle indique que dans certains pays, moins de 10 % de la population souffrant de dépression est soutenue, alors même qu’il existe des traitements efficaces.

Dans les zones reculées ou rurales où il n’y a aucune prise en charge spécifique de la maladie, l’OMS souligne ainsi l’importance du soutien de la communauté à l’égard des malades et l’action des services médicaux de proximité.

Dans son rapport, l’organisation détaille des mesures pour améliorer la prise en charge de ces malades. Un rapport à retrouver dans son intégralité sur le portail de l’OMS.

 

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Des chercheurs parviennent à simuler le fonctionnement du cerveau

C’est une quête qui occupe plusieurs dizaines de chercheurs dans le monde, depuis une bonne dizaine d’années : décortiquer le fonctionnement du cerveau et être capable de le simuler par informatique. Emmenée par Henry Markram, professeur à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, l’équipe internationale du Blue Brain Project  vient d’y parvenir.

Les scientifiques ont détaillé l’ensemble de leurs résultats dans un article paru dans la revue Cell. 38 pages pour décrire la reconstruction « in silico », c’est à dire grâce à des programmes informatiques, d’un tiers de millimètre cube de cerveau de rat.

Un volume qui peut sembler dérisoire, mais qui recèle en réalité plus de 30 000 neurones, reliés par environ 40 000 millions de points de contacts, les synapses. Ce sont elles qui permettent la propagation des influx nerveux entres les neurones, et donc l’activité cérébrale.

Ingénieurs, physiciens, biologistes, il aura fallu la collaboration de 82 chercheurs, répartis dans 13 institutions de recherche pour y parvenir.

 

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Une nouvelle technologie permet de mesurer le potentiel d’un pâturage

Mesurer au plus près un pâturage. C’est ce que proposent des chercheurs tasmaniens qui ont travaillé sur des détecteurs optiques. Ces derniers permettent d’estimer le potentiel d’un champ, afin de déterminer si les ressources seront suffisantes pour nourrir les bêtes durant l’hiver.

La nouvelle machine utilise la réflexion de la lumière pour évaluer la couleur de la couverture végétale ou de de la biomasse. Les infos sont ensuite « traduites » selon plusieurs critères pour déterminer l‘état du pâturage.

Matthew McDonagh est l’un des chercheurs qui participent à ce projet. Il explique que ces capteurs optiques vont permettre aux agriculteurs de mieux évaluer la surface qu’ils vont pouvoir consacrer au troupeau. « Nous savons que nous perdons quelque 50 dollars australiens par hectare à cause de la sous-utilisation du pâturage. Pour une propriété d’un millier d’hectares cela peut donc faire un retour de profit de 50 000 dollars » affirme-t-il.

La technologie est actuellement à l’essai dans cinq sites de recherche disséminés en Australie. Des essais qui devraient durer jusqu’en 2018.


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