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Actualité science et santé du 29 septembre 2015


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Des millions de personnes meurent encore d’un cancer curable

Chaque année dans le monde, des millions de personnes meurent encore de cancers curables parce qu’elles n’ont pas accès aux chirurgies ou aux radiothérapies indispensables. C’est ce que révèlent  des données publiées par la revue britannique The Lancet Oncology. Présentées lors d’un congrès européen sur le cancer qui se tient à Vienne, les données font apparaître que plus des trois-quarts des patients atteints d’un cancer ne bénéficient pas d’une chirurgie « sûre » et « appropriée » dans le monde.

Ces nouvelles estimations suggèrent que moins d’un patient sur 20 dans les pays à faibles revenus et environ un sur cinq dans les pays à revenus moyens ont accès ne serait-ce qu’à une chirurgie de base.

Une autre commission créée pour évaluer l’accès à la radiothérapie estime pour sa part, que seulement 40 à 60% des 12 millions de malades du cancer qui pourraient en bénéficier, ont eu droit à ce traitement jugé essentiel. Notamment dans des cancers comme ceux du sein, de la prostate et du poumon.

On compte environ 15 millions de nouveaux cas de cancers chaque année dans le monde et ce chiffre devrait grimper à 22 millions d’ici 2030. 80% nécessiteraient une chirurgie, tandis que jusqu’à 60% auraient besoin d’un traitement par radiothérapie.

Le coût des traitements pose également problème et les spécialistes s’en inquiètent

Ils estiment qu’un tiers des patients opérés dans les pays les moins riches se trouvent confrontés à des coûts tellement élevés qu’ils tombent dans la pauvreté. Un autre quart arrête le traitement parce qu’il ne peut plus payer. On retrouve une situation largement similaire dans l’accès à la radiothérapie, avec des investissements très insuffisants pour répondre à des besoins en forte hausse.

D’après les calculs de la commission, l’équivalent de 27 millions d’années de vie pourrait être gagné d’ici à 2035 si près de 100 milliards de dollars étaient investis dans des équipements de radiothérapie, dans les années à venir.

Le recours à la radiothérapie est particulièrement faible dans les pays à faibles revenus où il atteint à peine 10%. Il est encore nettement plus bas en Afrique où une quarantaine de pays ne disposent d’aucun appareil de ce type.

 

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Il y a bien de l’eau sur mars!

Elle est liquide, et il y a des preuves! La Nasa a annoncé hier que des ruisseaux de saumure, c’est-à-dire de l’eau saturée en sel, coulaient à la surface de la planète rouge. Très visibles lors de l‘été martien, elles le sont moins en automne et en hiver. Mais cette fois-ci les observations de la NASA sont suffisamment documentées, par un spectomètre de l’agence américaine.

Les rumeurs étaient de plus en plus pressantes mais désormais comme l’ont dit les ingénieurs de la Nasa, le mystère de Mars est percé : « Ces découvertes sont très importantes, mais elles ne sont qu’une partie du cycle hydrologique de Mars, que nous commençons seulement à comprendre. Ce que nous annonçons aujourd’hui, c’est que Mars n’est pas une planète sèche et aride, comme nous l’avons cru dans le passé ». Déclaration de Jim Green, directeur de Science planétaire à la Nasa.

À la question de savoir s’il y a ou s’il y a eu de la vie à la surface de Mars, le mystère reste entier. Mais l’hypothèse, elle, ne peut désormais plus être exclue.

 

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Une application pour compter les pèlerins

L’actualité l’a récemment prouvé : les déplacements de foule peuvent se révéler très dangereux et difficiles à gérer. Comme chaque année, des millions de pèlerins se sont rendus dans la ville indienne de Nashik pour les festivités de la Kumbh Mela. Mais contrairement à l’exemple saoudien, les ingénieurs indiens ont trouvé un moyen d’évaluer, avec fiabilité, le nombre de pèlerins se rendant sur le site. Et ce moyen n’est autre qu’une application.

Cette application a été imaginée par un adolescent de 15 ans, qui a travaillé avec trois ingénieurs pour créer un tapis qui compte le nombre de pèlerins et qui donc détermine la densité de la foule.

« La technologie m’intéresse, je voulais faire quelque chose qui serait utile pour les gens » a déclaré Nilay Kulkarni, le jeune inventeur.

« L‘évolution du dispositif continue, explique-t-il. Notre premier modèle était en carton et boîte de conserve. Nous l’avons réalisé en quatre jours. Avec le temps il est devenu sophistiqué et très robuste ».

Les estimations considèrent que lors de la Purna Kumbh Mela en 2001, 70 millions de personnes se sont succédées sur les rives du Gange en trois semaines. Ce pèlerinage hindou a lieu, à tour de rôle, dans les villes saintes de Prayag, Haridwar, Ujjain et Nashik.


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