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Actualité science et santé du 21 septembre 2015


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Service sanitaire obligatoire : les explications du ministère de la santé

Le secrétaire général du ministère de la Santé a assuré que le projet du service sanitaire national donnait aux médecins concernés le droit au même salaire que leurs homologues du secteur public. Ces derniers auront également droit à l’assurance médicale, au logement et à la participation aux concours de recrutement. Le ministère relève par ailleurs, que le travail réalisé par les futurs médecins, sera pris en compte dans le calcul de leur ancienneté.

Le responsable a donc tenu à réfuter les allégations qui circulent sur ce projet à travers un communiqué. Ce dernier a été co-signé par le ministère de l’Enseignement, avant d’être rendu public vendredi.

Cette déclaration fait suite à la réunion tenue le 11 septembre dernier pour l’examen du dossier revendicatif de la Coordination nationale des étudiants en médecine au Maroc et de la Commission nationale des médecins internes et résidents.

Au cours de cette réunion qui a été présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, le responsable a appelé les représentants des étudiants de médecine et des médecins internes et résidents à étudier soigneusement et de manière sérieuse et approfondie ce projet. Ce dernier est disponible sur le site internet du ministère.

 

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Nouveau cap franchi pour la stratégie énergétique marocaine

Le royaume a lancé hier dans la commune urbaine de Gueznaya les travaux de construction de l’IFMEREE : l’Institut de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.

Le coup d’envoi des travaux de cette nouvelle structure a été donné par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui était accompagné du Président de l’État français, François Hollande.

La création de cet Institut s’inscrit dans le cadre de l’application de la convention de partenariat signée le 31 mai 2011. Une convention passée avec les professionnels du secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Elle porte sur la mise en place et la gestion de 3 Instituts de formation à ces métiers à Oujda, Tanger et Ouarzazate.

Pour rappel, le Maroc ambitionne de porter à 42% la contribution des énergies renouvelables dans la production électrique en 2020.

 

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Peut-être une solution à l’infertilité masculine

Effectivement Sara, des chercheurs lyonnais ont peut-être trouvé une solution à l’infertilité masculine.

Ils ont réussi à créer des spermatozoïdes in vitro à partir de cellules souches testiculaires. Une première mondiale, selon eux, qui pourrait révolutionner le traitement de l’infertilité de milliers d’hommes d’ici quelques années.

Il a fallu 20 ans de recherche pour mettre au point les conditions de culture de ces cellules souches afin de permettre artificiellement la spermatogenèse, c’est-à-dire la transformation de ces cellules souches en spermatozoïdes.

Cette technique « d’accouchement » entre guillemet des spermatozoïdes pourrait résoudre « 30 à 50% » des problèmes d’infertilité masculine, explique Philippe Durand, ancien directeur de recherche à l’Inra et initiateur du projet.

Il faudra néanmoins attendre encore quelques années. Car les essais cliniques ne devraient pas commencer avant 3 à 5 ans.

 

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L’urticaire touche 15 à 20% de la population mondiale au moins une fois  

L’urticaire dont la journée mondiale se profile le 1er octobre prochain. L’occasion donc de faire le point sur ce trouble.

L’urticaire se manifeste par une éruption cutanée de plaques de boutons rouges. Il peut aussi prendre la forme de gonflement plus profond de la peau ou des muqueuses, touchant généralement le visage, les mains ou les pieds. Il entraîne des sensations de démangeaisons et/ou de brûlure.

Si 15 à 20% de la population mondiale souffrent d’un épisode aigu au cours de sa vie, 1% connait un urticaire chronique avec des symptômes persistant plus de 6 semaines. Sachant que dans 70 à 80% des cas, l’origine de cette réaction n’est pas déterminée. Et quel que soit le type d’urticaire, aiguë ou chronique, le traitement repose sur la prise d’antihistaminique.

Ce trouble a par ailleurs des répercussions dans la vie quotidienne. D’après une étude réalisée en 1997 en Angleterre sur 142 patients atteints d’urticaire chronique, 73% des sondés disent éviter les sorties ou événements sociaux. 74% voient leurs performances au travail se détériorer tandis que 63% se plaignent d’anxiété.


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