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Actualité science et santé du 20 novembre 2015


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Une bonne nouvelle pour commencer : un marocain vient de faire son entrée à l’Académie royale des sciences de Suède

Il s’agit du professeur marocain de neuroscience, Abdeljabbar El Manira. Il a été élu membre de la prestigieuse Académie royale des sciences de Suède qui décerne le Prix Nobel. C’était le 11 novembre dernier.

Professeur au Département de neuroscience à l’Institut de Karolinska en Suède, qu’il a intégré en 1992, le professeur El Manira a été désigné membre de la catégorie des sciences de la vie, l’un des dix domaines scientifiques ou classes, selon le jargon de l’Académie.

Ce natif de Rabat en 1965 est un professeur distingué, il occupe une chair dite d’excellence. Il dirige le Laboratoire neurobiologie des mouvements à l’Institut Karolinska, Université de médecine de Stockholm.

Ses travaux de recherche en sciences neurologiques ont été de nombreuses fois publiés dans des revues scientifiques. Ils ont contribué à déchiffrer comment les réseaux neuronaux dans le cerveau humain, transforment les intentions de celui-ci en actions. Des recherches qui ont une portée clinique en neurologie pour les maladies neurodégénératives et les paralysées.

 

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10ème Conférence de l’Organisation africaine pour la recherche et la formation au cancer

Oui c’était hier à Marrakech. Un événement présidé par Lalla Salma, qui dirige je le rappelle la Fondation Lalla Salma-prévention et traitement des cancers. Elle était accompagnée du ministre de la Santé, El Houssaine Louardi, du représentant de l’OMS au Maroc, le Dr. Yves Souteyrand, du wali de la région de Marrakech-Safi, Mohamed Moufakkir, ainsi que du président de la commune urbaine de Marrakech. La cérémonie d’ouverture de cette conférence a donné lieu à une remise de prix à des personnalités nominées, en reconnaissance de leurs recherches dans le domaine de la lutte contre le cancer. Parmi elles, le Dr. Ka Sidy, chef du département « mère-enfant », de l’hôpital principal de Dakar, ou encore le Dr. Anne Merriman, fondatrice des Maisons de soins palliatifs à Singapour et en Afrique.

Cette conférence avait pour thème « La feuille de route vers le contrôle du Cancer en Afrique ». Elle vise notamment à débattre des réponses proposées pour réduire l’impact de cette maladie en Afrique et à travers le monde. L’OAREC relevant de l’OMS estime que le nombre des personnes atteintes du cancer en Afrique pourrait atteindre 1,4 million cas chaque année à l’horizon 2030. Selon cette organisation, les pays africains font face à plusieurs défis, notamment le manque de ressources et le sous-équipement.

 

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La mortalité maternelle globale presque divisée par 2 en 25 ans

Oui, selon des chiffres publiés par l’Organisation mondiale de la santé. Selon l’organisation, le ratio global est actuellement de 216 décès pour 100 000 naissances, contre 385 en 1990.

Le rapport montre qu’à la fin de 2015, la mortalité maternelle globale aura chuté de 44 % par rapport au niveau de 1990. Des progrès certes énormes mais inégaux de par le monde, avec 99 % des décès enregistrés dans les pays en développement.

Seuls 9 pays sont parvenus à l’objectif fixé par l’ONU. Des progrès significatifs ont été enregistrés dans 39 autres pays. La région Asie de l’Est a réalisé les plus fortes avancées, avec une réduction de 72 % de la mortalité maternelle entre 1990 et 2015.

L’Afrique subsaharienne reste la région la plus touchée, avec 66 % des cas, soit 2 décès sur 3. Malgré tout, la situation dans cette région s’est quand même améliorée, la mortalité maternelle ayant reculé de 45 %.

En 2015, 303 000 femmes sont décédées à la suite de complications survenues pendant ou après la grossesse, ou l’accouchement, ou encore jusqu’à six semaines après l’accouchement. Les complications au cours de la grossesse ou de l’accouchement sont la principale cause de décès chez les adolescentes dans la plupart des pays en développement.

 

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Un télescope à l’échelle de la planète

Créer un télescope à l‘échelle planétaire, c’est ce que vient d’annoncer l’Alma, le plus grand radiotélescope de la planète qui se situe dans le désert d’Atacama au Chili. Afin d’y parvenir, il s’est associé avec d’autres télescopes dans le monde entier, comme le VLBA qui est lui même un réseau américain de radio télescopes, ou encore l’Iram en Espagne.

L’objectif de cette collaboration c’est de pouvoir atteindre des précisions de l’ordre de 10 centimètres sur la lune. Une perspective qui enthousiasme le directeur des opérations scientifiques de l’Alma. « Avec ces télescopes on va pouvoir en créer un qui aura plus ou moins la taille de la terre en terme de résolution et d’images. On peut étudier des objets très distants en détail et aussi des objets plus proches comme le centre de la voie lactée, le trou noir qui peut pratiquement être résolu avec ce type d’observations. » a-t-il indiqué.


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