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Actualité science et santé du 15 septembre 2015


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2.000 nouveaux cas de lymphome diagnostiqués annuellement au Maroc

 Cette Hémopathie maligne, encore méconnue du grand public, frappe chaque année près de 2.000 personnes au Maroc. Un cancer souvent curable, pour peu qu’il soit pris en charge à temps.

Fièvre, toux, fatigue, démangeaisons, sueurs nocturnes ou encore gonflement des ganglions sont autant de symptômes du cancer du système lymphatique, le principal élément du système immunitaire de l’organisme.

Les sujets âgés sont les plus exposés à cette maladie, même si les lymphomes peuvent toucher toutes les tranches d’âge. La maladie se caractérise par une multiplication anarchique des lymphocytes c’est-à-dire des globules blancs, qui s’accumulent et forment des tumeurs dans les ganglions dans 50% des cas.

Contrairement à d’autres formes de cancers, notamment du sein ou du poumon, le lymphome peut toucher différents organes comme le cerveau, la peau, le tube digestif ou encore les poumons. Ce qui veut dire que tous les médecins, aussi bien des généralistes que des spécialistes d’organes, peuvent être amenés à diagnostiquer cette pathologie. Encore faut-il se présenter à eux.

À noter qu’aujourd’hui marque la journée mondiale du lymphome.

 

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Cette campagne contre le trafic de faux médicaments

Les faux médicaments sont un fléau qui tue plus de 800 000 personnes par an à travers le continent africain. Selon l’Organisation mondiale de la santé, 1 % des médicaments qui circulent dans les pays développés sont des contrefaçons. Un ratio peut atteindre 10 à 15 % dans les pays émergents et 30 % dans les pays en développement.

Pour sensibiliser le public, une vaste campagne internationale a été lancée sur les médias et les réseaux sociaux sous le hashtag « #LeMedicamentDeLaRueTue ». Une initiative de la Fondation Chirac, en partenariat avec Radio France Internationale et France 24.

La campagne s’adresse « au grand public, tout particulièrement africain », note la fondation. Le trafic est d’autant plus dangereux en Afrique qu’il cible plus particulièrement des médicaments vitaux. Parmi eux, les antibiotiques, mais aussi les médicaments pour traiter le paludisme, la tuberculose ou le sida.

Les prix souvent trop élevés des médicaments et les ruptures de stocks récurrentes dans les points de vente officiels, contraignent les patients à se tourner vers les marchés parallèles qui fleurissent sur Internet ou dans la rue. Ce marché lucratif rapporterait, selon la Fondation Chirac, quelque 200 milliards d’euros par an, pour un rendement 20 à 45 fois supérieur à celui du trafic de drogue.

 

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Les glaciers italiens sur le point de disparaître

Les glaciers italiens ont fondu de plus de moitié le siècle dernier. Aujourd’hui, l’Italie compte 903 glaciers sur une surface de 370 km2. Il y a 50 ans, ils couvraient 200 km2 de plus. Les dernières études montrent une fragmentation des glaciers, la plupart étant voués à disparaître dans les 20 prochaines années.

Le glacier Careser, dans le massif de l’Ortles, est situé à 3.000 mètres au-dessus du niveau de la mer. Comparé à 1900, il a perdu 350 mètres de profondeur et a reculé de plus d’un kilomètre. C’est près de 80% de sa surface. Il est aujourd’hui divisé en 6 parties et la couche de glace montre de profondes crevasses noires. Ces cinq dernières années, le niveau de glace a chuté de 4 mètres.

De son côté, le glacier Mandrone, sur le massif d’Adamello est le plus grand glacier italien. Cette année il a perdu environ 30 mètres. Des cascades se sont formées à cause d’une quantité anormale de neige fondue. Une catastrophe écologique programmée pour les Alpes françaises et italiennes.

 

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Un robot-tortue explorateur des mers

Il a été conçu à Rummu en Estonie pour prêter main forte aux archéologues sur des sites immergés. Sa mission : faire un enregistrement vidéo et revenir.

Baptisé U-Cat, ce robot a été mis au point dans le cadre d’un projet de recherche européen intitulé ARROWS. Il fonctionne sans télécommande et suit son programme de manière autonome, guidé par des capteurs. Quant à son mode de déplacement, ses concepteurs ont imité la nature pour le concevoir. Ils l’ont ainsi doté de 4 nageoires, qui lui ont valu le doux surnom de robot-tortue.

Ces nageoires lui permettent de manœuvrer aisément, dans des endroits difficilement accessibles. Mais également de soulever moins de sédiment, comparé à une hélice par exemple, qui soulève toute la boue qui se trouve au fond, rendant la visibilité incertaine.

Les données vidéo ou obtenues par sonar via ces robots peuvent être combinées à des cartes 3D. Ce qui permet d’analyser avec précision, les fonds marins et d’en découvrir les trésors. Reste à régler la question de la communication avec le Robot, qui pour l’instant est incapable de transmettre la position des objets filmés.


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