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Actualité science et santé du 08 décembre 2015


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Fièvre aphteuse : 60% du cheptel bovin national est vacciné

L’Office marocain de sécurité sanitaire des produits alimentaires l’ONSSA, a annoncé que plus d’1 million 800 mille têtes, soit 60% du cheptel bovin national, sont vaccinés contre la fièvre aphteuse.

Une campagne de vaccination réalisée par 555 vétérinaires privés mandatés, et le personnel technique des services vétérinaires de l’ONSSA.

Selon l’Office justement, la situation sanitaire de la maladie au niveau national est « maîtrisée ». Aucun foyer n’est apparu depuis le 13 novembre 2015. L’office ajoute que la campagne de vaccination, qui s’achèvera vers fin décembre 2015, permettra de renforcer l’immunité du cheptel bovin.

Pour rappel, la fièvre aphteuse est une maladie animale non transmissible à l’Homme. Les viandes des animaux abattus dans les abattoirs peuvent être consommées sans aucun risque.   

 

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COP 21 : Le point sur les négociations en cours

Les négociateurs de la COP21 n’ont plus qu’une semaine pour parvenir à un accord. À ce stade, les discussions achoppent tout particulièrement sur 3 points sensibles : l’énergie, la révision et le financement.

Concernant le 1er point, les énergies, les négociateurs ne sont toujours pas d’accord sur le sort des énergies fossiles. Le texte reflète bien les tensions autour de cette question : les uns veulent inclure le terme “décarburation” ‒ utilisé pour mettre fin à une économie basée sur l’utilisation des énergies fossiles ‒ tandis que d’autres préfèrent le concept plus flou de neutralité climatique. Par ailleurs, le texte ne fait pas mention des énergies renouvelables.

 

Le 2ème point d’achoppement concerne la révision.

C’est l’objet de l’article 10 figurant à l’ébauche d’accord remis le 5 décembre dernier, et qui prévoit la mise en œuvre d’un mécanisme de suivi des engagements pris par les états. Certains pays voudraient seulement procéder à un examen de la mise en œuvre de ces engagements tous les cinq ans. D’autres souhaiteraient un système qui permette de revoir à la hausse les objectifs.

Un réajustement périodique qu’ils jugent essentiel car les engagements actuels ne devraient pas permettre d’atteindre l’objectif des 2°. Par ailleurs, un autre problème se pose. Celui de déterminer qui sera chargé d’évaluer les efforts des États signataires, car il n’y a pas encore d’instance internationale dotée d’une telle compétence.

 

3ème point qui bloque encore : le financement.

À l’heure actuelle, les pays dits riches doivent encore fournir des engagements concrets et convaincants pour financer le fonds vert. Celui-là même qui est censé être abondé de 100 milliards de dollars par an à partir de 2020, pour soutenir les pays en voie de développement.

Les nations dites riches ne veulent pas non plus que l’accord évoque quelle part de cet argent sera consacrée aux efforts de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et quelle part sera dédiée à l’adaptation des populations aux conséquences du réchauffement climatique.

Les pays en voie de développement exigent qu’au moins 50 % de cette somme soit officiellement consacrée à l’adaptation. Pour eux, l’adaptation est une urgence absolue. Mais pour les pays riches, la réduction de gaz à effet de serre est la priorité.

 

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Pollution : Pékin en alerte rouge pour la 1ère fois de son histoire

Pékin a été placée hier en état d’alerte maximale « rouge » à la pollution atmosphérique. Une mesure inédite décidée par les autorités alors qu’un nouvel épisode « d’airpocalypse » doit toucher la capitale chinoise.

Cette annonce doit entraîner dès ce matin, et jusqu’à jeudi, des mesures exceptionnelles pour les quelque 20 millions de Pékinois, a annoncé le Bureau de la protection environnementale de la municipalité, alors que le nord de la Chine suffoque ces derniers jours sous un épais brouillard polluant.

Parmi ces mesures exceptionnelles, la circulation alternée, suivant le dernier numéro – pair ou impair – de la plaque d’immatriculation. Elle sera mise en place pour toutes les voitures particulières et officielles, à l’exception des véhicules électriques. En compensation, 200 bus supplémentaires circuleront dans les rues de la ville, « en priorité des véhicules électriques ou hybrides » selon la compagnie des transports de Pékin.

Les chantiers en extérieur seront interrompus, et les camions destinés au transport de gravats et de déchets du BTP seront interdits de circulation, alors que les usines les plus polluantes devront cesser leurs activités.

Les écoles maternelles, primaires ainsi que les collèges sont par ailleurs appelés à fermer leurs portes, une mesure « conseillée », mais cependant non obligatoire. Dimanche, Pékin avait déjà enjoint les établissements scolaires à suspendre pour 3 jours toutes leurs activités en extérieur.

 

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Une usine marémotrice au Pays de Galles

Générer de l‘énergie grâce aux marées. C’est l’objectif d’un projet en cours sur l’estuaire de la Severn au Pays de Galles,  avec la construction d’une digue de près de 10 kilomètres de long.

Le principe est simple, on utilise la marée pour créer une réserve d’eau. Le flux et de reflux de cette eau est contraint dans des turbines qui créent alors de l‘électricité.

« Il ne s’agit pas que d’une centrale électrique, précise  Ton Fijen, directeur technique du projet. On peut aussi les utiliser pour beaucoup d’autres choses, pour les loisirs, pour cultiver les ressources de la mer. La digue représente une énorme infrastructure qui peut aussi protéger les côtes des inondations » explique-t-il.

L’usine devrait générer 320 mégawatts et couvrir ainsi plus de 10% des besoins énergétiques du Pays de Galles. Mais la construction d’un tel lagon artificiel peut aussi perturber l‘éco système de l’estuaire.

Autre inquiétude les ressources naturelles qui seront nécessaires pour la construction de la digue, soit cinq millions de tonnes d’enrochement qu’il va falloir prélever dans une carrière proche.


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