Instauré au soir des attentats du 13 novembre 2015 et prolongé six fois, l’état d’urgence – qui réduit certaines libertés publiques et augmente sensiblement le pouvoir policier – est remplacé depuis hier par une nouvelle loi antiterroriste. Elle doit assurer « pleinement la sécurité » des Français, selon les termes du président Emmanuel Macron qui l’a « signée » (en réalité promulguée) deux jours plus tôt. Votée le 18 octobre à une large majorité, cette loi renforce les pouvoirs de l’exécutif pour assigner quelqu’un (non plus à résidence, mais dans un périmètre au minimum égal à la commune) et réaliser des perquisitions à domicile.
Il peut aussi fermer un lieu de culte, où se diffuseraient des idées incitant au terrorisme, ou effectuer des contrôles d’identité près des frontières et des gares ou aéroports. Le tout sans feu vert judiciaire, perquisitions exceptées. Une nouvelle loi non sans controverse.


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