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Notre sécurité routière passe-t-elle par l’éradication de la contrefaçon des pièces de rechange?


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Et les révélations sont fracassantes. Au Maroc, plus des deux tiers des pièces détachées automobiles ne sont pas conformes aux normes de sécurité.

C’est ce que révèle un sondage réalisé par l’Association Marocaine de l’Industrie et du Commerce Automobile (AMICA). On parle là de vitrages, de pneus, de plaquettes de freins, de batteries ou encore de câbles d’embrayage. En somme, des pièces indispensables au bon fonctionnement d’un véhicule ; des pièces de sécurité.

Selon le président de l’AMICA, ce phénomène relèverait de la fraude pratiquée par certains importateurs qui n’hésitent pas à contourner les contrôles  et à utiliser les failles de ce système de contrôle. Un phénomène qui révèle aussi que le secteur des pièces auto est gangrené par la contrefaçon.

En plus de menacer le tissu industriel, c’est aussi notre sécurité qui est mise à mal. Par ailleurs, ces révélations nous amènent logiquement à penser que l’état mécanique des véhicules doit, en grande partie, être corrélé aux accidents de la circulation ; contredisant ainsi le discours des officiels qui veut que les accidents de la route soient en grande partie d’origine humaine.

À noter que de son côté le Ministère de l’Industrie a diffusé une circulaire qui rend obligatoire le contrôle d’une quinzaine de pièces de rechange qui impliquent directement la sécurité du consommateur.


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