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Rabat, Riyad unis face à Téhéran : jusqu’où ira la crise sur le hajj?


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Au cœur de la discorde : la décision des autorités iraniennes de priver ses citoyens de pèlerinage, un des cinq piliers de l’islam, cette année. La raison invoquée par les autorités iraniennes : « les conditions ne sont pas réunies et il est désormais trop tard pour que les Iraniens puissent y aller ». Rappelez-vous, l’an dernier, l’Iran avait été de loin le pays le plus touché par la bousculade meurtrière à La Mecque avec plus de 460 morts parmi ses ressortissants.

Les autorités saoudiennes n’ont pas tardé à réagir en dénonçant une « politisation par l’Iran » du hajj. Et dans ce nouveau bras de fer entre les deux géants du Moyen-Orient, Rabat vient de s’aligner sur les positions de Riyad. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a même salué les mesures prises par les Saoudiens pour garantir « la sûreté, la sécurité et le bien-être des pèlerins ».

Que pensez aujourd’hui de cette réaction des autorités marocaines ? La question se pose puisque cette nouvelle position de Rabat diffère de celle tenue fin janvier dernier. Au lendemain de l’incendie de l’ambassade saoudienne à Téhéran et de son consulat à Mashed par une foule en colère après l’exécution d’un dignitaire chiite, le Maroc avait préféré garder une position mesurée dans un premier temps.


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