logo-mini
marocains

Le paradoxe de la connexion des marocains


Partager

marocains

Oubliée l’époque où l’on se réunissait chez le seul voisin possédant une télévision en couleur dans les années 75. Derrière nous le temps où le marocain conservait une télévision près de 15 années. Perdue aussi la période où téléphoner était un luxe, posséder une ligne avec tonalité fut une aubaine.

En 2016, nous dit-on, les marocains sont super connectés ! Nous pouvons l’affirmer puisque 1 sur 2 possède un smartphone. Sur les 34 millions de citoyens, sont repartis les 15 millions de smartphones. Ils en font l’utilisation pour des activités diverses essentiellement regarder des vidéos, séjourner sur les réseaux sociaux et voyager à travers les sites. Ils sont près de 59% en milieu urbain et 35% en rural à profiter d’Internet quand ils ont un espace couvert par la 4G. Cependant où passent les internautes marocains leur temps ? Ils consultent des sites Web et alimentent les discussions sur les réseaux sociaux, téléchargent des applications mobiles, échangent des messages textes et consultent leurs mails. Faut-il rappeler que les tablettes ont gagné du terrain et concurrencent les ordinateurs maison. Ainsi, sur les tablettes, bien des applications concernent et motivent les 7 à 77 ans. De Dora l’exploratrice à l’appel à la prière, tout le monde y trouve son bonheur. Le réseau social le plus usité reste Facebook avec près de 11 millions de connectés. Ce réseau est en train de métamorphoser la société connectée grâce à l’espace de paroles qu’ils ont gagné et qu’elle permet. Plus de débats, plus de groupes, plus de moralisations, plus de critiques et de dénonciations, le réseau qui mobilise les marocains sert la société tout en présentant les dangers de la facilité de diffamation.

Les chiffres sont en effet très séduisants et encourageants eu égard à l’instabilité des réseaux notamment la 4G, sa couverture partielle et les fréquentes coupures de l’ADSL. Les opérateurs sont bien présents sur un plan mercatique comme offensive de vente mais lorsqu’on en arrive au service, Maroc Telecom, Meditelecom et Inwi ont chacun leur limite. Récemment, la modification unilatérale du contrat avec le client a été créatrice de préjudice pour bien des familles et clients qui appellent leur proche. En effet, la coupure des appels VoIP via Whatsapp, Viber et Skype ne sont pas pour accélérer l’équipement futur des marocains en termes de TIC. Malgré la campagne de dislike sur Facebook, l’impact a été très léger. 17 millions de marocains vivent en zone rural, ils utilisent les tablettes et les smartphones pour l’apprentissage scolaire, une forme de MOOC bien de chez nous à l’image des universités étrangères qui développent des cours à distance. Ceci pourrait être un terrain de réflexion pour les exclus des services publics…une conscience nouvelle nous interpelle !


Poster un Commentaire

2 × 5 =

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.