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Quel modèle de développement pour l’entrée du Maroc dans le concert des pays émergents?


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Sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Ministère de l’Economie et des Finances et l’Association des Membres de l’Inspection générale des Finances (AMIF) ont organisé, du 02 au 03 Juin, un colloque sur le thème : Quel modèle de développement pour l’entrée du Maroc dans le concert des pays émergents ? L’événement s’est déroulé au centre international de conférence de Skhirate. Luxe Radio a suivi pour vous les débats.

Depuis la crise financière mondiale de 2008, les pays en développement ont subi de façon différenciée  ses effets. La nouvelle configuration de l’économie mondiale apparue en 2008, conduit à se questionner sur la pertinence, l’efficacité et la validité des paradigmes qui sous-tendent le modèle de développement néolibéral inspiré des recommandations du « consensus de Washington ».

Partant de ce contexte, le colloque a choisi d’inscrire sa réflexion sur le modèle de développement à même de garantir au Maroc le saut qualitatif nécessaire pour rejoindre le concert des pays émergents.

Le colloque a réuni des intervenants issus d’horizons professionnels et géographiques divers (experts internationaux, personnalités politiques, universitaires, acteurs de la société civile etc.) qui ont apporté leurs témoignages, leurs réflexions et leurs éclairages sur la thématique retenue.

Selon Charles O.Boamah, Vice Président Finances de la Banque Africaine de Développement a fait remarquer la nécessité de créer des pôles de formations d’excellences.

« Pendant ces échanges, une remarque m’a frappé, celle d’un intervenant qui disait que le réel problème de l’éducation n’était pas une question d’investissement alloué à ce secteur mais sur les résultats de ces investissements »

Noureddine Mouaddib, Président de l’Université Internationale de Rabat (UIR) a insisté quant à lui sur l’importance de former des ressources humaines à la hauteur des enjeux et des défis du Maroc de demain.

«  il faut que l’on sache quel type de société nous voulons pour le futur, il faut que cela fasse l’objet d’un débat national, il ya des questions de fond, comment réduire les inégalités dans l’accès à l’éducation, les contenus pédagogiques qu’il faut revoir, la problématique des langues qu’il faut accompagner. Le supérieur qui doit jouer un rôle dans l’innovation car c’est un facteur de croissance, sur tous ces sujets nous sommes encore à la traine ».

L’objectif du colloque était d’instaurer un débat scientifique et intellectuel responsable, pragmatique et prospectif, dans le but de promouvoir la culture économique et l’échange fructueux d’idées entre les acteurs économiques, sociaux et politiques sur la problématique du développement post-crise.

Enfin les participants aux travaux des trois ateliers du colloque ont été appelés à faire des recommandations et des propositions innovantes qui serviront de base à l’élaboration d’un modèle de développement marocain durable et performant.

Les travaux du colloque se sont structurés autour de trois panels.

Le premier a été consacré à l’analyse de l’état de développement du Maroc et des résultats des réformes dans le domaine économique et social. Le deuxième panel a porté sur la présentation d’expériences de développement qui divergent du modèle prôné par le « consensus de Washington ».

Comment réduire le poids des relations Nord-Sud au profit du renforcement de la coopération économique Sud-Sud ? Quelles sont les trajectoires alternatives de développement? Autant de questions auxquelles ont essayé de répondre les intervenants durant ces deux jours d’échanges.

Le troisième panel s’est quant à lui focalisé sur les éléments d’un modèle de développement alternatif, parallèlement à l’examen et à l’analyse des leçons tirées des expériences nationales et étrangères.


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