Après quatre mois de contestation sociale et politique, les députés de tous bords, mais aussi de nombreux citoyens français, attendent avec impatience la fin de ce feuilleton.
Alors que s’organisait mardi la onzième journée de mobilisation contre le texte – entre 64 000 et 200 000 manifestants à travers l’hexagone selon les sources -, le Sénat a adopté une version nettement plus libérale du projet de loi Travail. Dans cette nouvelle mouture, les sénateurs ont notamment mis fin au verrou des 35 heures, ou encore rétabli le plafonnement des indemnités prud’homales à 15 mois de salaire.
Le texte sera ainsi réexaminé à l’Assemblée nationale à partir du 5 juillet… date à laquelle les syndicats ont appelé à une nouvelle journée de mobilisation.
Et si la mobilisation se poursuit dans le temps, est-ce que Matignon se contentera de jouer contre la montre, ne regardant que les chiffres de participation, en quête de signe d’essoufflement ? L’avenir nous le dira.


Éloge de l’impur
Cri d’alarme des scientifiques : « repenser une civilisation où l’Homme est responsable de la nature »
Sur internet, la liberté d’expression ou la liberté d’impression psychologique ?
Vente d’esclaves en Libye : « vieux réflexe de l’archaïsme violent » selon Driss Jaydane
Poster un Commentaire