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La Turquie qui abat un avion militaire russe à la frontière syrienne : quelles conséquences?


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Depuis 2011, les principales puissances mondiales s’entre-déchirent autour de la question sur la Syrie. Les membres du Conseil de sécurité sont plus inquiets de sort du président syrien que Bachar Al Assad lui-même !

Présentée comme une manifestation populaire au parfum démocratique, la révolution syrienne masquait bien des secrets de plus en plus manifestes. En 4 ans de conflit sont apparus de multiples belligérants, le front Al Nosra logé au Liban, sorti de l’essoufflement d’Al Qaïda. Ils ont décidé de se dresser contre le régime chiite en rejoignant l’armée syrienne libre.

La fébrilité du pouvoir irakien et syrien a offert au groupe criminel Daesh en Irak et au Levant un territoire, des villes, des armes et une existence. Daesh et le front Al Nosra étant sunnites, se sont dressés contre le régime syrien. Le tableau n’est pas complet puisque le Hezbollah de Hassan Nasrallah, d’obédience chiite, est venu à la rescousse de Bachar El Assad, appuyé par le président Russe et l’aval de la Chine.

La Turquie, le Qatar, l’Arabie Saoudite, les Émirats, Israël et maintenant la France se retrouvent impliqués de gré ou de force dans cet engrenage au mieux dangereux et au pire explosif. Depuis les attentes de Paris du 13 novembre, la France a accentué ses frappes contre Daesh, mission qu’hésite à remplir la Russie préférant se suffire du Front Al Nosra.

Nous le savions complexe, ce conflit se mondialise, il pousse à certaines situations malmenant la souveraineté. Le zèle affiché de l’aviation russe, ratissant aux bords des frontières turques, turkmènes et syriennes, a fini par lui coûter son avion.

La situation est telle que la coalition et le soutien attendu par François Hollande de la part de Recepp Erdogan et Vladimir Poutine semble s’effriter avant même de le proposer. La complexité du cas pousse à se poser bien des questions concernant, non la capacité mais la volonté de ces pays à en finir avec Daesh. La Russie ne laissera pas choir le président Assad qui est indésirable selon la France, elle-même souhaitant en finir avec Daesh dont Barack Obama évite le sujet… le pire des paradoxes !


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