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Abdelaziz El Omari

Grand Oral de Abdelaziz El Omari


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Abdelaziz El Omari

Les invités

• Mélanie Frerichs-Cigli, chroniqueuse aux Matins Luxe

• Rachid Achachi, chroniqueur aux Matins Luxe

Édito

C’est le Grand Oral de Abdelaziz El Omari, Maire de Casablanca. Casablanca la ville, Casablanca le laboratoire à ciel ouvert, ciel de toutes les contradictions, de toutes les difficultés sociales, économiques, d’infrastructures routières, culturelles, de santé et d’éducation. Difficultés de transport soit-il en commun ou individuel. Difficultés à respirer un air propre, difficulté à marcher et à vivre au quotidien. Difficulté à trouver encore  une grande artère sans marchés ambulants et un feu rouge sans mendiants. Tableau trop sombre de Casablanca ? Peut-être un peu, mais pas tout à fait. Le trait est à peine forcé et la description à peine exagérée.

Abdelaziz El Omari, Maire PJD de Casablanca ; on le dit homme de confiance et à ce niveau nul doute qu’il en faut du génie doublé ponctuellement de quelques miracles pour regagner la confiance des plus de 5 millions de casablancais dont beaucoup disent souffrir de ne plus reconnaître leur ville et clairement s’y perdre et ce, au sens propre comme au sens figuré depuis que Casablanca est en chantier, un chantier sans signalisations.

Abdelaziz El Omari succède à l’illustre indéboulonnable que l’on croyait éternel maire de Casablanca, Mohammed Sajid. Et n’est-ce pas ici le premier de ses exploits. Parmi ses autres grands exploits, c’est de réussir assez souvent à réunir une majorité d’élus, suffisamment majoritaires pour faire voter des grandes décisions, comme la dernière en date qui a abouti à la résiliation du contrat de gestion déléguée des déchets ménagers avec la société Sita Blanca, filiale du groupe français Suez. Nous y reviendrons d’ailleurs avec notre invité qui nous éclairera davantage sur les raisons de cette rupture et surtout sur ce qui est prévu pour que les mêmes erreurs ne se reproduisent pas avec le successeur de Sita.

Nous insisterons pour qu’il nous réponde aussi à cette question que nous sommes nombreux à se poser : Casablanca est-elle condamnée à être gérée à travers des sociétés délégataires ? Dans la catégorie actualité mais dans un registre, au fond, très différent, mais que Abdelaziz El Omari a jugé, au contraire, similaire, la récente et triste affaire de l’agression sexuelle dont a été victime une jeune fille à bord d’un autobus de Casablanca.

Si on a eu droit à toutes les réactions, allant de l’indifférence à la profonde indignation, la réaction du Maire de Casablanca a eu le mérite d’être originale, inattendue, un peu hors sujet et quelque peu déconcertante. Abdelaziz El Omari a en effet été accusé de récupération à des fins autres qu’humaines, humanitaires, sécuritaires et sociales, mais bien purement politique et politicienne. Il aura le temps et l’occasion de s’en expliquer et éventuellement de s’en défendre au cours de son Grand oral.

Car pour rappel, alors que Casablanca, le Maroc et grâce à la magie des médias, beaucoup de pays dans le monde sont en émoi à la vue de la vidéo qui a circulé sur le web montrant l’acte d’agression au milieu de l’indifférence des témoins, le maire de Casablanca a rappelé Médina Bus à ses engagements contractuels. Soit au même titre qu’on rappelle à ses engagements contractuels la société délégataire de gestion des déchets ménagers. À quelle logique a-t’il répondu en rédigeant son communiqué ? Nous y reviendrons.

Comment Abdelaziz El Omari aborde-t-il les grands dossiers de la gestion de Casablanca ? Avec qui gère-t-il la ville ? Quelles sont les difficultés auxquelles il fait face depuis sa prise de fonctions ? Quelle vision et quels projets a-t-il pour Casablanca ? Et au final, cela revient à quoi concrètement que d’être maire de Casablanca ? Nous déclarons ouvert le Grand Oral de Abdelaziz El Omari, maire PJD de Casablanca.


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