Plus que jamais le dossier du Sahara est la priorité des priorités du Maroc. Tous les efforts diplomatiques sont déployés et le Maroc a radicalement changé de ton et d’approche passant d’une démarche consensuelle à une démarche plus déterminée, plus ferme dans le fond et dans la forme. Le dernier exemple en date est l’incident déclaré avec le Secrétaire Général de l’ONU suite à une malheureuse sortie médiatique dans laquelle il a qualifié la présence marocaine dans les provinces du Sud du Royaume » d’occupation « . Et si le dossier du Sahara est parfois considéré par certains observateurs comme un domaine réservé de la monarchie , nous nous interrogeons cet après-midi sur le rôle des partis politiques. Ceux-ci ne sont pas absents, certes, loin de là même. Nous les voyons, nous les entendons exprimer leur soutien dès que Rabat annonce des actions ou des initiatives pour faire avancer le dossier, et par ailleurs, exprimer leur soutien dès que Rabat prend position contre une décision ou une déclaration allant à l’encontre de la position marocaine, comme récemment dans l’incident opposant le Maroc au Secrétaire Général de l’ONU.
Oui, mais, au-delà du soutien affiché en réaction –toujours en réaction-, que peuvent les partis politiques dans les coulisses de la défense de la première cause nationale ? Quelles initiatives sont-ils susceptibles d’entreprendre pour évoluer d’un rôle de soutien à un rôle de prise d’initiatives ? C’est celle-là, la question centrale de notre débat.
Pour rappel, le Roi avait d’ailleurs, et pas qu’une fois, invité les partis politiques à s’impliquer davantage dans le dossier. Le ministre des Affaires Étrangères a aussi récemment réuni les formations politiques pour les informer du nouveau mode opératoire de la diplomatie marocaine ; il a dans la foulée été décidé de mettre en place une cellule qui travaillera en coordination avec le ministère des Affaires Étrangères pour renforcer le positionnement du Maroc auprès des instances internationales. Comment se positionnent les partis politiques dans la défense du dossier du Sahara ? De quels outils d’influence disposent-ils ? Place au débat.
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