Quelques semaines après l’échec du dernier round de dialogue social qui s’est tenu mi-avril, les centrales syndicales veulent redonner de la voix.
L’UMT, la CDT, l’UGTM, et la FDT, qui étaient réunis la semaine dernière au siège de la CDT, ont dénoncé l’attitude du gouvernement qui, je cite « a ignoré le courrier qui lui a été adressé dernièrement ». Il s’agit en fait d’un courrier dans lequel figure le dossier revendicatif des syndicats.
À l’issue de cette réunion, il a été décidé un plan d’action inédit pour protester contre l’attitude du chef du gouvernement qui je cite là encore, « a pris l’habitude d’interrompre le dialogue social à sa guise ».
Ainsi, les syndicats promettent de nouvelles marches, et de nouvelles grèves générales et sectorielles d’ici au mois d’octobre prochain, y compris pendant le mois de ramadan. Plus loin, les syndicalistes brandissent même la menace du vote-sanction contre le numéro 1 du PJD, lors des prochaines législatives.
À noter qu’exécutif et centrales syndicales se rejettent la responsabilité dans ce blocage du dialogue sociale.
Du côté du gouvernement, on met en avant une bonne volonté avec la baisse proposée de l’IR, proposition refusée par les syndicats qui estiment que cette baisse n’allège pas suffisamment la fiscalité des revenus et ne contribue pas à la progression des salaires.
Côté syndicats, on insiste sur une hausse généralisée des salaires de 600 dirhams dans le public, la hausse du SMIG dans le privé ou encore la baisse de la TVA concernant l’impôt sur le revenu.
Par ailleurs, les deux parties ont des visions diamétralement opposées en ce qui concerne la réforme des retraites.
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