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Quel avenir pour le plan Maroc culture?


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Invités : Mekki Zouaoui, Professeur universitaire et coordinateur du Collectif 1% Culture, Layla Skalli, Architecte, Abderrahmane El Glaoui, Economiste et Président de l’Association Télouet pour le développement humain et Mehdi Azdem, Directeur général de Racines.

La culture a un poids économique mais au Maroc, pas grand-chose n’est fait pour en bénéficier. Et si le lien entre l’économie et la culture n’a pas toujours été si évident à établir, c’est aussi parce que la question de la culture est le plus souvent abordée sous ses aspects de créativité, d’échanges et d’interactions sociales.

Dans plusieurs pays du monde, en France notamment, il est aujourd’hui acquis que l’on peut développer l’économie par la culture. Un rapport conjoint des ministères des finances et de la culture a révélé récemment que le secteur culturel représentait 3,2 % du PIB français, soit 7 fois plus que des secteurs industriels comme celui de l’automobile. Autre exemple, le Canada où la culture contribue à hauteur de 7.4% dans le PIB national.

Dans ces pays-là et d’autres, les investissements dans la culture sont un enjeu majeur en ce sens que les activités culturelles ont clairement un effet d’entraînement sur le reste de l’économie et qu’il existe ainsi une sorte de corrélation positive entre la présence d’une implantation culturelle et le développement socio-économique.

Nous ouvrons le débat cet après-midi sur le cas du Maroc. Récemment, les partis politiques ont été interpellés sur l’importance d’inscrire la question culturelle dans leurs programmes électoraux. Une sorte de plan Maroc Culture à l’instar des Plan Maroc Vert, Émergence et autres et qui représenterait, je cite, une conception de la culture porteuse d’un projet sociétal, d’accès plus facile pour les exclus en faveur d’un meilleur « vivre ensemble ».

Mais la proposition insiste aussi, justement, sur ce que peut générer la culture comme valeur ajoutée économique et en termes de création d’emploi. Comment y arriver ? Nous poserons la question à nos invités.

Par ailleurs et si au Maroc il reste encore à convaincre les partis politiques des bienfaits de la culture sur la santé économique du pays, il sera sans doute encore plus difficile de les convaincre une fois ils sont aux commandes du gouvernement de booster la participation budgétaire de l’Etat dans l’investissement culturel.

Par ailleurs aussi et considérant que de par le monde, les Etats ne sont pas toujours les contributeurs majeurs dans le secteur culturel, est-ce réellement du côté des partis politiques que le travail est à faire ? Autour de ces questions et bien d’autres, nous ouvrons le débat tout de suite avec nos invités dans Avec Ou Sans Parure.


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