L’armée a pris le pouvoir au Zimbabwe aux premières heures hier matin, une armée qui a dit viser les « criminels » dans l’entourage du président Robert Mugabe, seul dirigeant qu’ait connu ce pays d’Afrique australe en trente-sept ans d’indépendance. Soldats et véhicules blindés contrôlent la radio-télévision nationale et bloquent les voies d’accès aux principaux ministères, au Parlement et aux tribunaux dans le centre de Hararé, la capitale où l’atmosphère reste calme.
Les militaires ont assuré que Robert Mugabe, qui est âgé de 93 ans, et sa famille étaient sains et saufs. En visite à Washington pour des entretiens avec le Secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a dit avoir reçu de la part de l’armée zimbabwéenne « l’assurance qu’il ne s’agissait pas d’un coup d’Etat« . « L’Union africaine est opposée à tout changement de gouvernement anticonstitutionnel« , a-t-il ajouté.


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