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Ces tribunaux populaires qui jugent au nom de l’impunité


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La semaine dernière nous évoquions déjà ces scènes devenues habituelles pendant le mois sacré et qui nous donnent à voir dans la rue une certaine mauvaise humeur généralisée ou pire des scènes de violence. Bagarre entre automobilistes ou entre commerçants au marché, ces scènes pourraient presque nous faire rire si elles ne menaient pas aux urgences, ce qui est malheureusement bien souvent le cas. Or ce matin, c’est d’un phénomène bien plus grave sur lequel on s’arrête avec les chroniqueurs.

La presse rapporte en effet deux cas de violence caractérisée qui ont suscité un tollé et l’indignation. Celui d’une jeune femme prise à partie par un groupe d’individus pour avoir voulu se baigner sur une plage de Casablanca, à l’abri des regards ; elle a été empêchée de se rhabiller et forcée de marcher dans la rue en maillot de bain. Ses agresseurs ont voulu l’exhiber « en exemple ». L’autre cas est celui d’une jeune fille qui se trouvait, en compagnie de son père, au Marché de Martil. Elle a été attaquée par des personnes qui jugeaient sa tenue déplacée pour un mois de ramadan, soit une jupe et un débardeur.


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