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Tourisme : Quand les professionnels dénoncent la mauvaise gouvernance


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Invités : Othmane Cherif Alami, Président de l’Association Régionale des agences de voyage de Casablanca – Settat, Nabil Kouhen, Directeur général de l’Ecole hôtelière de Casablanca, Adil Karim, Directeur Général de Reed Exhibitions Maroc et Samir Khaldouni Sahraoui, Président de la Commission Stratégie et Investissements au sein de la Confédération Nationale du Tourisme

Le tourisme. 2èmecontributeur au PIB national, un des premiers secteurs créateurs d’emplois mais aussi un des premiers secteurs générateurs de devises. Si le tourisme a toujours affiché des indicateurs au vert, il est à rappeler, comme d’ailleurs nous l’avions précédemment relevé dans Avec Ou Sans Parure, que le secteur a, notamment en 2015, connu quelques péripéties dues entre autres à la menace terroriste. De l’aveu même du ministre du tourisme, cela a fait perdre au Maroc des revenus estimés à 500 millions de Dirhams, soit une chute de 2% après les attentats de Charlie Hebdo et 4% après ceux du musée du Bardo à Tunis et 11% après les attentats de Paris.

Mais malgré ces contre-performances, la destination Maroc reste une des plus prisées dans le monde ; Marrakech a d’ailleurs récemment été élue 1ère destination touristique mondiale en 2015. Pour 2016, par contre, la ville ocre devra se contenter d’une 3ème place mondiale, qui, bien que plus qu’honorable, marque néanmoins une légère dégringolade sur l’échelle mondiale, mais il est tout de même à relever que sur l’échelle régionale et continentale le Maroc est aujourd’hui encore la première destination en termes d’arrivées. Une des questions principales qui seront posées lors du débat concerne, justement, ces chiffres-là, communiqués par l’Office National Marocain du Tourisme. D’où viennent-ils ? Que disent-ils de la réalité du secteur touristique et comment les interpréter ?

Par ailleurs quel est le vrai indicateur de la santé du secteur ? Est-ce le nombre d’arrivées touristiques ou est-ce celui des nuitées ? Les chiffres relatifs aux établissements touristiques classés, ou faut-il intégrer les autres modes d’hébergement touristique ? Nos invités répondront.

Autre question ouverte au débat, la promotion de la destination Maroc. A-t-on réussi à en faire une marque ou sommes-nous dans un modèle de communication classique et passive qui mérite d’être revisité ? La destination Maroc est-ce seulement la mer, la montagne et le soleil ?

Et enfin comment parler des perspectives du secteur touristique sans parler de la Vision 2020. Où en sommes-nous à n-4 ? Sommes-nous sur la bonne voie pour doubler la capacité d’hébergement, doubler les arrivées des touristes, tripler le nombre de voyages domestiques et créer 470.000 nouveaux emplois directs ? Place au débat.


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