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Retraites, éducation, travail : peut-on parler d’équité entre générations?


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Passif environnemental, dette publique qui pèse plus lourd dans de nombreux pays, y compris chez nous, un accès à la propriété de plus en plus difficile, un vieillissement de la population qui entraîne une diminution de la population active, et des taux de chômage sans précédent qui frappent les jeunes en premier lieu… c’est dans ce contexte difficile que se pose la délicate question de l’équité entre générations.

L’équité qui, aujourd’hui, ne se réduit plus à la saine gestion des finances publiques. Elle se traduit aussi par l’équité dans l’accès aux services publics et au soutien de l’Etat, et dans l’égalité des chances entre générations.

En 2013 déjà, l’essayiste franco-tunisien Hakim El Karoui s’était, avec son livre la lutte des âges, fait le porte-parole d’une génération sacrifiée et qui perd confiance en son avenir. Dans son livre, il explique la prise de pouvoir par les retraités d’abord le nombre ; les retraités sont bien plus nombreux, résultat aujourd’hui du baby-boom alors que dans le même temps la natalité baisse. Les retraités plus puissants aussi par l’argent, notamment grâce à leur patrimoine immobilier, enfin le pouvoir des retraités par le vote, ce qui fait que les partis politiques s’intéresseraient plus à leurs préoccupations qu’à celles des jeunes. Plus loin, l’essayiste explique que les babyboomers ont même modelé la société à leur image.

L’équité entre générations, un enjeu qu’il sera de plus en plus difficile d’ignorer, un nouvel indice que le Canada par exemple utilise depuis 2014.


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