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Omar Balafrej, portrait d’un Homme de conviction et d’action


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Non, les partis de gauche ne sont pas tous définitivement morts et enterrés.

Certes, les dernières élections communales et législatives ont révélé l’impérieuse nécessité pour cette myriade de partis, de se regrouper, de se réorganiser, de redéfinir ensemble un projet et de reconquérir une base militante et électorale nouvelle et élargie.

Bien sûr, Ils n’ont, de toute évidence, pas été suffisamment audibles. Reconnaissons également que les conditions sur le terrain ne furent pas aisées.

Au-delà des résultats, nous pouvons cependant leur reconnaître trois qualités majeures :

  • les talents sont bien là !!
  • Le courage politique est manifeste…
  • Et les convictions et les valeurs sont bien ancrées…

OMAR BALAFREJ en est, à mon sens, l’un des exemples les plus aboutis.

Pour rappel, il a été candidat lors des dernières élections dans l’arrondissement Agdal-Hay Ryad à Rabat et a rejoint récemment le PSU de Nabila Mounib.

Certes, certaines de leurs positions politiques et institutionnelles prêtent à débat et sont contestées et contestables mais alors que beaucoup se servent de la politique, ils font partie, eux, des rares à préférer servir la politique….

N’oublions jamais de saluer les Femmes et les Hommes politiques d’engagement et de conviction… il en existe encore.

Alors qu’une certaine classe politique est décrédibilisée, qu’elle est considérée comme peu fiable et trop faiblement imprégnée des valeurs d’intégrité…Cette gauche nouvelle vient en quelques sortes fissurer le monopole de façade, érigé par le PJD sur les notions de probité et de droiture.

L’actualité récente et notamment les tensions diplomatiques Maroc-Suède ont révélé au grand public  une certaine gauche marocaine rafraîchissante, volontaire, crédible et persuasive, portée notamment par Nabila Mounib, secrétaire générale du parti socialiste unifié.

Elle  a du se sentir si esseulée, si isolée  parfois … aujourd’hui tous saluent et félicitent unanimement les précieux contacts et les nombreuses discussions nouées avec la classe politique et la société civile suédoise.

La délégation marocaine si elle n’avait pas été perçue comme crédible aux yeux de ses différents interlocuteurs n’aurait pu ni obtenir une écoute attentive, ni convaincre…

Certes, face aux positions suédoises, rien n’est entièrement et définitivement acquis, mais pas sûr toutefois que le résultat eut été le même avec une délégation composée différemment.

Mais revenons-en à Omar Balafrej….

Qu’est ce qui le fait courir ?

Qu’est ce qui anime son engagement politique et social?

Il se définit me semble-t-il comme social démocrate.

Membre du conseil communal de Rabat, sa popularité a été démultipliée à l’occasion d’une joute verbale engagée avec un ancien ministre de la jeunesse et des sports.

L’Homme a de la répartie vous dis-je…

L’Homme se démultiplie sur plusieurs fronts et arbore plusieurs  casquettes politiques et associatives : Cofondateur du mouvement « clarté, ambition, courage », il est membre également du conseil d’administration de la cinémathèque de Tanger.

Il a été président de la fondation Abderrahim Bouabid.

Il est membre du conseil d’administration de la fondation pour l’innovation en Afrique.

Il est également partenaire du CJD pour la détection des jeunes talents.

Professionnellement, il est le dynamique directeur du Technopark, réseau d’incubateurs et de pépinière d’entreprises regroupant ceux de Rabat, Tanger, Casablanca qui porte près de 230 start up marocaines.

Chaque année, le Technopark accueille plus de 50 nouvelles start up.

Il est également le président de la société de gestion du « Maroc Numeric Fund ».

L’Homme est brillant, surdiplômé et  bien né.

Il aurait pu rentrer dans le rang comme on dit et intégrer ces fameux partis plus sûrs nous dit-on… ces partis tremplins qui constituent pour bien des médiocres de formidables accélérateurs de carrière.

Il aurait pu ainsi développer un relationnel opportuniste, intégrer la dialectique et la prose creuse des  béni-oui-oui, à l’ombre d’un parasol bien choisi…

Mais l’Homme n’est pas de cette trempe vous dis-je, il est d’un autre calibre et d’une autre matière….

Ancien membre de l’USFP à la fin des années 90, il quitte assez vite ce parti déclarant je cite : « L’USFP n’a plus l’ambition de transformer la société ».

C’est un Homme de conviction, d’engagement et de valeurs…

C’est également un Homme de terrain, pragmatique, qui connaît la réalité des entreprises, des entrepreneurs et la réalité de leur environnement quotidien difficile.

En cela, il peut très bien incarner cette troisième voie politique au Maroc, cette politique estampillée 100% propre et 100% bénévole comme il le martèle…cette nouvelle gauche qui marierait aussi idéalement la vision sociale, humaniste et la nécessaire compétitivité et efficacité économique.

Poli et respectueux notamment du jeu démocratique, il a tenu, à Rabat, à féliciter son adversaire du PJD pour sa victoire, déclarant qu’il ne l’aurait pas fait s’il s’agissait d’un leader non respectable ou de corrupteurs notoires.

Nous avons un rêve, une ambition dit-il : Un meilleur Maroc.

Ce rêve deviendra accessible conclut-il, si nous sommes plus nombreux à le faire… Monsieur Balafrej, votre vision de la politique vous honore… le Maroc a besoin de tous ses talents.


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