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Nissan, Mitsubishi et Renault : un nouveau géant automobile


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Les analyses s’enchaînent suite à l’officialisation du contrôle de Mitsubishi par Nissan.

Nissan est devenu le premier actionnaire de Mitsubishi, ce qui renforce le poids de l’alliance Renault-Nissan et lui permettrait de redevenir un des trois premiers groupes mondiaux du secteur automobile.

En passant la barre des 10 millions de voitures vendues par an, le nouveau groupe talonnera le trio de tête mondial, Toyota, Volkswagen et General Motors.

Une opération très avantageuse pour Nissan : Mitsubishi a été cette année au cœur d’un scandale de fraude et tricherie sur les émissions polluantes, ce qui l’a obligé à chercher un partenaire.

Nissan a pu racheter 34% de son capital pour 2 milliards d’euros.

 

Carlos Ghosn: triple PDG

Côté organisation, Mitsubishi sera intégré dans l’Alliance Renault-Nissan, une structure officielle va gérer en commun : ingénierie, achats, et recherche…

Mitsubishi complète très bien Nissan et Renault, déclare un porte-parole du constructeur au losange (à Reuters) ajoutant: « L’entreprise détient la technologie des véhicules plug-in-hybrides [à la fois électriques et à essence], ce que ni Renault, ni Nissan, qui ont parié sur le moteur 100% électrique, ne savent faire. Cette technique sera donc partagée entre tous nos véhicules».

Mais cette alliance à trois sera complexe ; avec ce contrôle sur Mitsubishi, Nissan renforce un peu plus son indépendance face à Renault – qui détient pourtant 43% de son capital.

Un rôle stratégique aussi à exercer pour Carlos Ghosn.

Le PDG de Renault devient le président de trois groupes automobiles très différents, dont il doit assurer la cohérence et les liens soulignent nombre d’experts et analystes dont ceux du média français Les Echos.


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