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Micro-tendance : Le luxe « no filter »


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On constate dans les médias, réseaux sociaux et campagnes de communication, un retour timide à une imagerie plus naturelle, plus authentique et moins saturée de perfection photoshop. Une mouvance appelée « no-filter ». Elle se traduit par des visuels moins retouchés, parfois bruts et spontanés. C’est le cas par exemple chez Valentino et ses shootings de passants dans les rues de Londres.

 

De nouvelles législations régissant les photos retouchées et le recours aux mannequins trop maigres.

En France, à compter du 1er octobre, la mention « photographie retouchée » sera obligatoire impose le nouveau décret d’application de la loi mannequins. « Il sera obligatoire d’accompagner les photographies à usage commercial de la mention ‘photographie retouchée’ lorsque l’apparence corporelle des mannequins a été modifiée par un logiciel de traitement d’image, pour affiner ou épaissir leur silhouette » indique le Ministère français de la Santé dans un communiqué.

Cette obligation concerne les photographies « insérées dans des messages publicitaires dans la presse, sur des affiches, sur internet ou dans les catalogues » précise le décret. Le Ministère français de la Santé explique que ces dispositions « visent à agir sur l’image du corps dans la société pour éviter la promotion d’idéaux de beauté inaccessibles et prévenir l’anorexie chez les jeunes », ainsi qu’à « protéger la santé d’une catégorie de la population particulièrement touchée par ce risque: les mannequins ».

Car les troubles du comportement alimentaire sont la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans en France après les accidents de la route. Pour défiler et réaliser des shootings photos en France, les mannequins devront présenter un certificat médical délivré par un médecin du travail, à renouveler tous les deux ans. Ce certificat médical évalue l’indice de masse corporelle du mannequin.

La nouvelle loi s’applique également aux mannequins étrangers travaillant en France. On le rappelle, Madrid a été la première capitale européenne à prendre des mesures de ce type, interdisant en 2006 les mannequins en dessous d’un IMC de 18 à défiler lors de la semaine de la mode, le Pasarela Cibeles. L’Italie, la Belgique, Israël et le Chili ont également interdit le recours à des mannequins trop maigres lors de défilés et campagnes publicitaires.


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