Dans le quotidien français Les Echos, un enseignant d’Harvard en économie et finance, ex-économiste en chef du FMI, Kenneth Rogoff analyse l’inflation des prix et les records de ventes aux enchères pour l’art contemporain comme une bulle spéculative qui pourrait bien éclater, en particulier dit-il si la croissance chinoise poursuit sa chute et lorsque la Fed remontera ses taux.
En plein boom, l’acquisition d’œuvres d’art est au même titre que l’achat d’immobilier dans les grandes capitales mondiales, un investissement et l’un des principaux moyens de protéger son patrimoine comme l’a expliqué par exemple Larry Fink, le patron de BlackRock, l’un des fonds d’investissement les plus importants du monde.
L’art atteint donc des sommets vertigineux : un acheteur suisse a ainsi versé 300 millions de dollars pour une toile de Gauguin de 1892, intitulée « Quand te maries-tu ?« lors d’une vente privée.
Et aux enchères récentes : 179 millions de dollars pour « Femmes d’Alger » de Pablo Picasso sous le marteau de Christie’s en mai 2015 (à comparer aux 32 millions de dollars, son prix d’acquisition en 1997).
La très forte hausse des prix se retrouve aussi dans l’art contemporain surtout autour des œuvres pop kitsh de l’américain Jeff Koons ou celles de l’Allemand Gerhard Richter notamment.


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