Faut-il prolonger ou interdire l’usage du glyphosate ? C’est la question qui taraude les gouvernements européens depuis deux ans. Depuis mars 2015, l’herbicide le plus vendu dans le monde est aussi classifié « cancérogène probable » pour l’Homme par le Centre international de recherche sur le cancer. Une conclusion qui repose sur la base du travail mené pendant un an par un groupe d’experts indépendants.
Pourtant, cette semaine encore, il n’était question pour Bruxelles et la plupart des Etats membres de l’UE, que de renouveler pour dix ans l’homologation du glyphosate, le « bestseller » du groupe américain Monsanto. Même si l’on évoque désormais une durée moindre – cinq à sept ans pour la Commission européenne, trois à quatre ans pour le gouvernement français. Si la question d’une interdiction à moyen terme n’est plus taboue, la licence du glyphosate expire le 15 décembre et il reste que peu de temps pour se mettre d’accord.


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