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L’Histoire, ce trait d’union avec le capital immatériel


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L’histoire. Ce mot si léger tant il véhicule de la fierté, si lourd lorsqu’il regorge de remords. L’histoire. Ce concept venu d’ailleurs et rappelant aux détails ce que l’on fut, ce que nous sommes et ce que nous serons.

Doit-on protéger l’histoire ? Doit-elle être modifiée ou réécrite ? Doit-elle être acceptée ? Bien des pays ont dépoussiéré leur histoire et en ont fait une partie d’eux-mêmes. Ils l’ont convertie en réalité, parfois forcée, ils l’ont apprivoisée pour mieux la servir.

La construction identitaire se réalise à partir de détails historiques et de tradition. La socialisation est souvent le fruit de nos mœurs et de nos coutumes. Cependant, l’ennemi de l’homme n’est pas son passé mais l’oubli. Non à l’oubli et oui au devoir de mémoire. Ce devoir qui s’impose à nous à travers des commémorations, des images, des objets et de tout élément tangible qui témoignerait de sa période.

Le Maroc a vécu au rythme du protectorat français avec une période de résistance et de trouble. Qu’en savent les générations actuelles ? Entre 1956, date de l’indépendance et 1948, date de la présentation du manifeste de l’indépendance. Qui s’y retrouve et qui s’y intéresse ? Le devoir des historiens, romanciers, hommes de théâtre et autres acteurs est immense. Perpétuer. Relancer. Valoriser ce capital immatériel qui fait notre histoire.

Venons-en à la manière. L’histoire est une matière souvent fuie sur les bancs de l’école car enseignée de manière souvent indélicate et muette. L’histoire, chers professeurs, est un échange avec le passé dont le futur est emprunté au présent. L’histoire fera notre identité, notre caractère, notre force et notre charisme. Conjugués, ces éléments forgeront notre capital identitaire et ressouderont nos liens sociaux.

La libération de Paris en 1945, la chute du mur de Berlin en 1989, l’effondrement des Tours jumelles en 2001, les attentats de Charlie Hebdo en 2015, l’indépendance des peuples sont tous des moments de symbiose collective où l’histoire s’écrit collectivement.

Pour moi, le 6 novembre 1975 restera la valeur historique la plus marquante de mon histoire car cet acte mêlant folie historique et courage politique est une leçon pour tous marocains souhaitant retrouver le lien entre son esprit, son corps et sa Patrie.


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