On s’intéresse à l’avenir de l’Islam politique au Maroc, terre de commanderie des croyants incarnée par le Souverain. Le limogeage de Abdelilah Benkirane pourrait en effet avoir une symbolique qui dépasse ses échecs politiques. Le désormais ex-chef du gouvernement marocain utilisait en effet souvent ses meetings, notamment devant la jeunesse du parti, pour exposer sa rhétorique qui marchait sur les pieds de la commanderie des Croyants. Récemment, il n’a pas hésité à parler lors d’un meeting du parti de la nécessité de défendre l’Islam au Maroc, insinuant que ce dernier était en danger. Une déclaration qui dépasse les limites du toléré selon plusieurs analystes, puisque la religion est déjà protégée par le souverain et son statut de commandeur des croyants.


Éloge de l’impur
Cri d’alarme des scientifiques : « repenser une civilisation où l’Homme est responsable de la nature »
Sur internet, la liberté d’expression ou la liberté d’impression psychologique ?
Vente d’esclaves en Libye : « vieux réflexe de l’archaïsme violent » selon Driss Jaydane
Poster un Commentaire