En décryptage le retrait américain et israélien de l’Unesco. Les États-Unis, rejoints par Israël, ont annoncé jeudi leur retrait de l’Unesco, l’accusant d’être anti-israélienne, au moment même où l’institution, en perte de vitesse, s’apprêtait à élire son directeur général. Aujourd’hui c’est d’ailleurs Audrey Azoulay qui a été élue à la tête de l’organisme. L’ancienne directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, la Bulgare Irina Bokova, a dit « regretter profondément » la décision américaine, annoncée la première, à ses yeux, préjudiciable au multilatéralisme.
Des regrets partagés par la France, qui héberge le siège de l’Unesco, par le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres qui souligne « le rôle majeur des États-Unis à l’Unesco depuis sa fondation » en 1946, et par Moscou qui a déploré « une triste nouvelle ». Le feu couve pourtant depuis des années sur fond de positions controversées de l’Unesco sur Jérusalem et Hébron, défendues par les pays arabes.


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