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Faut-il s’attendre à une relance de la croissance en Chine?


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Invités : Reda Hamedoun, Responsable des infrastructures pour la Chine au sein de la Banque Mondiale, Nabil Adel, Economiste et professeur universitaire, Tarik Bennouna, Co-fondateur et dirigeant de MIM Consulting Group et Mohamed Khanchi, Professeur à l’Université Internationale de Rabat.

Quand la Chine tousse, grand nombre d’économies s’enrhument. Alors que certains s’inquiètent encore du ralentissement de la croissance en Chine, d’autres s’impatientent déjà d’un retour de croissance. Et pour cause, même si les analyses des économistes divergent à ce sujet, il est espéré qu’une relance de la croissance chinoise puisse conduire du même souffle à une relance de l’économie mondiale. Car depuis que les autorités chinoises ont décidé de laisser le Yuan se déprécier, c’est la panique à bord sur fond d’inquiétudes sur la bonne santé des fondamentaux de l’économie chinoise. Mais qu’en est-il en réalité ? L’impact de l’économie chinoise sur l’économie mondiale est-il avéré ou hypothétique ? C’est le débat que nous ouvrons cet après-midi avec nos invités dans Avec Ou Sans Parure.

Le ralentissement des économies en 2015 était généralisé, le FMI le confirme, mais s’il n’est pas directement lié au ralentissement chinois, celui-ci y est clairement pour quelque chose. Pour les observateurs, le ralentissement chinois a eu l’effet d’un accélérateur, un facteur aggravant, d’autant plus que le coup de frein à la croissance chinoise a coïncidé, ou s’est accompagné d’un ralentissement dans les Brics. L’époque des croissances à deux chiffres est décidément révolue.

Mais comme à quelque chose malheur est bon, le ralentissement chinois a des perdants mais il a aussi des gagnants. Si les premiers perdants sont clairement les pays émergents et les grands producteurs de matières premières qui paient le prix fort de la baisse de la demande chinoise, beaucoup, par contre y trouvent leurs comptes. Nous en parlerons avec nos invités.

Aujourd’hui États-Unis comme Europe, ne semblent pas s’émouvoir outre mesure du ralentissement chinois, mais l’effet domino est-il inévitable, surtout au vu de la baisse des exportations destinées au marché chinois mais aussi et peut-être surtout, du fait des produits chinois qui continuent d’inonder les marchés mondiaux à des prix, plus que jamais, défiant toute concurrence ?

Par ailleurs, si nous parlons de ralentissement, n’oublions pas, justement, qu’il ne s’agit que d’un ralentissement, la Chine est loin, bien loin de la crise. C’est tout de même un 6.9% de croissance qu’enregistre le pays, de quoi faire pâlir plus d’une économie. Où va la Chine ? Et qui entraîne-t-elle dans son chemin ? Le ralentissement chinois a-t-il aussi du bon ? Et le Maroc dans tout cela ? Est-il touché d’une façon ou d’une autre par le sort de l’économie chinoise ? Autant de questions que nous poserons à nos invités tout de suite dans le débat.


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