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Est-il possible de vaincre le PJD en 2016?


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Les invités : Mehdi Bensaid, Membre du PAM et Président de la Commission des Affaires Etrangères, des Affaires Islamiques et des MRE au parlement, Mehdi Mezouari, Député de l’Union Socialiste des Forces Populaires et Membre de la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des Représentants, Hakima Fasly, Parlementaire du PJD et membre de la Commission des Finances et du Développement Economique, Younes Abchir, Membre du Bureau Politique du Rassemblement National des Indépendants, Adnane Benchekroune, Membre du Conseil National du Parti de l’Istiqlal et Vice-président de l’Alliance des Economistes Istiqlaliens et Aziz Boucetta, Chroniqueur Luxe Radio chargé des questions politiques

À quelques mois de la tenue des législatives, les ambitions des uns et des autres se dévoilent peu à peu. Objectif principal pour le PJD au pouvoir : Rempiler pour un second mandat. Objectif principal pour les autres : Empêcher le PJD de rempiler pour un second mandat.

Et si le PAM s’est imposé lors du dernier double scrutin communal et régional comme le 1er opposant du Parti de la lampe, la course en cours pour la présidence du parti, éveille bien des craintes. Ilyas El Omari pressenti pour être le successeur de Mustapha Bakoury au poste, serait pour certains, l’homme à ne pas élire si le PAM veut garder ses chances aux prochaines législatives. Son élection serait même un cadeau en or pour le PJD qui, d’autres s’amusent à dire, n’aurait dans ce cas, même pas besoin de faire campagne.

Mais les opposants au PJD sont-ils à chercher seulement dans l’opposition actuelle. Force est de croire que non. À quelques mois du scrutin, une opposition commence à se révéler au grand jour au sein même de la coalition gouvernementale. Et si les partis de la coalition se sont évertués à afficher leur entente à toute épreuve, nous apprenons aujourd’hui qu’un climat de méfiance et de suspicion entre partis de la majorité régnait au sein du gouvernement au début du mandat de l’équipe gouvernementale. Ainsi, aujourd’hui, le Mouvement Populaire ne se gêne-t-il plus à afficher, par exemple, ses affinités avec le RNI plutôt qu’avec le PPS ou le PJD, affirmant au passage, que son alliance avec ce dernier ne s’inscrit pas dans la durée.

Le PJD de son côté se prépare. À commencer par la tenue du congrès du parti qui serait repoussée à une date ultérieure aux législatives ; faut-il y voir la volonté de renforcer la position de Abdelilah Benkirane pour un nouveau mandat de chef de gouvernement si le Parti venait à remporter les prochaines législatives. Le PJD a entamé par ailleurs des actions afin de renforcer son influence dans les zones rurales qui lui ont quelque peu échappées lors du scrutin communal et régional.

Le PPS, le RNI, quelles sont leurs chances ? Et où en est l’Istiqlal de Hamid Chabat de sa reconstruction ?

Tout le monde dit croire avoir ses chances, mais qui a vraiment ses chances pour les prochaines législatives ? Les marocains vont-ils voter pour un parti ou pour un homme, auquel cas la bataille pourrait sembler être déjà tranchée ? Le PJD pourrait-il cette fois gagner seul ou aurait-il besoin d’une nouvelle coalition ? Qui pourra battre le PJD ? C’est notre débat cet après-midi dans Avec Ou Sans Parure.


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