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Burn-Out infantile

Burn-Out infantile


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Burn-Out infantile

Face à la pression scolaire ou parentale, nos enfants peuvent se retrouver face à une problématique que nous connaissons plus aux adultes : Le burn-out. Un terme non utilisé officiellement pour les enfants et remplacé par  des appellations plus communes comme : stress, craquage nerveux ou dépression.

Des psychologues témoignent en effet avoir déjà reçu de très jeunes patients, dont certains sont âgés de seulement 3 ans. Ces petits poussins, à peine entrés à l’école maternelle, se voient affronter un rythme de vie inadapté.

L’épuisement se fait ainsi ressentir au bout du compte, et peut s’accentuer de manière à se rapprocher nettement des symptômes que pourrait vivre un vrai professionnel. Difficultés à se lever le matin, diminution des performances… Chez l’enfant, on parle plutôt de manque de concentration et de mauvaises notes !

Les professionnels précisent que les marques d’épuisement se remarquent par la multiplication d’actes manqués : un cahier ou un devoir oublié, un équipement de sport négligé…

Si l’on n’arrive pas à trouver des solutions immédiates pour soulager l’enfant,  son cas peut se traduire par des difficultés d’endormissement, par des troubles de l’humeur, des troubles dépressifs, des pleurs, un repli sur soi et donc un refus total de communiquer… Pire, les spécialistes évoquent même des troubles alimentaires, des conflits dans la fratrie et des comportements violents.

Imprégnés par les exigences de la société actuelle, nos enfants sont de plus en plus soumis au stress de la performance, de la rapidité, de l’excellence, à une course à l’éveil. Ils sont amenés pour certains à tout apprendre vite et bien pour être les meilleurs, à suivre un emploi du temps de ministre, à jongler entre judo, danse ou cours de piano… leurs journées sont ainsi rythmées du matin au soir et on assiste donc à une « surstimulation cognitive des enfants ».

Selon les témoignages de psychologues, « Les victimes de burn-out infantile seraient « de plus en plus nombreuses et de plus en plus jeunes ». Il est donc urgent d’y remédier, de renforcer l’estime de soi des élèves en mettant en évidence la réussite plutôt que les erreurs, d’alléger leur week end en favorisant le repos, d’installer des moments d’oisiveté, nécessaires à la créativité, et de cesser de leur demander constamment de se dépêcher.


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