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BAM VS gouvernement : quelle stratégie de relance?


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Les invités : Bachir Rachdi, Rapporteur de la Commission Permanente chargée des Affaires Economiques et des Projets Stratégiques du CESE, Hakim Marrakchi, vice-président de la CGEM, Pr Kamal Tazi, Professeur universitaire et Pr Mekki Zouaoui, Professeur d’économie à l’Université Mohamed V de Rabat

L’économie marocaine va mal, et c’est le gouverneur de Bank Al Maghrib himself qui le dit. Et si nous sommes tentés de le croire, nous ne pouvons nous empêcher de constater le fossé qui se creuse entre les prévisions du gouvernement et celles du reste des institutions concernant la santé de l’économie nationale.

Pour Abdellatif Jouahri, le constat est sans appel, croissance, emploi, exportations, industrie, dette, les chiffres ne sont pas rassurants. Et si le bilan dressé par le wali gouverneur de Bank Al Maghrib a eu, dans le fond et dans la forme, l’effet d’une bombe, il ne fait, au final, que confirmer ce à quoi ont conclu les observateurs et analystes économiques depuis plusieurs mois sur une économie en détresse. Dans Avec Ou Sans Parure, d’ailleurs, plusieurs débats ont porté sur cette question avec à chaque fois, une mise en évidence des contrastes de plus en plus criards entre les prévisions des uns et des autres, un ralentissement du taux de croissance qui n’est plus à démontrer, une diversification des ressources pas encore atteinte avec un PIB marocain encore dépendant d’une activité agricole dont la performance évolue en dents de scie en fonction des aléas du climat et enfin, un taux de chômage des plus inquiétants.

Par ailleurs, pour certains observateurs, la sortie médiatique du Gouverneur de Bank Al Maghrib ressemblait fortement à un affront au chef du gouvernement, les contre-performances mises en évidence datant pour la plupart de 2012, année à laquelle le PJD a accédé au pouvoir. Autre point relevé, la grande crédibilité accordée par Abdelltif Jouahri lors de son exposé, aux chiffres du Haut-Commissariat au Plan que le gouvernement n’a de cesse de décrédibiliser. À l’approche des législatives qui remettent en jeu le fauteuil du chef de gouvernement, un positionnement de la Banque Centrale risque de peser lourd.

Pourquoi le fossé se creuse-t-il de plus en plus entre le gouvernement et les autres institutions ? Qui détient la vérité sur la santé de l’économie marocaine ? Et le citoyen dans tout cela, à qui doit-il accorder le plus de crédit ? C’est le débat que nous ouvrons cet après-midi avec nos invités dans Avec Ou Sans Parure.


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