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« Le genre, en questions » : le plaidoyer pour l’institutionnalisation des études dites de « genre » à l’université

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« Le genre, en questions » : le plaidoyer pour l’institutionnalisation des études dites de « genre » à l’université

« Le genre, en questions », une thématique dans l’air du temps. Elle a d’ailleurs été longuement discuté, jeudi 25 mars. Enseignants, chercheurs et doctorants se sont donnés rendez-vous à la faculté des lettres et des sciences humaines de Ain Chock à Casablanca pour aborder le sujet du genre dans le cadre d’une rencontre organisée, en format hybride, crise sanitaire oblige !

Cet événement renvoie vers la dynamique de la recherche sur le genre au sein de cette faculté et la volonté de faire progresser la culture de l’égalité dans la société.

Il faut dire que l’approche genre est un sujet de prédilection au sein de cette faculté, qui relève de l’université Hassan 2 de Casablanca.

En avril 2015 déjà, la faculté organisait « les état généraux du genre », en collaboration avec l’UNESCO.

Ce n’est pas tout ! La faculté des lettres et des sciences humaines de Ain Chock abrite aussi un laboratoire « Genre, Éducation, Littérature et Médias » et « un Centre Egalite Genre ». Il s’agit d’une association née de la volonté de créer un cadre de réflexion sur le genre dans l’université et la société, en général. 

En tout cas, s’il y a un message à retenir de cette rencontre, c’est bien l’urgence de l’institutionnalisation du genre dans l’université marocaine.

Une urgence que la présidente du « laboratoire Genre, éducation, littérature et médias », Pr. Rajaa Nadifi n’a de cesse de marteler. Par institutionnalisation, Pr. Rajaa Nadifi entend une reconnaissance par le ministère de tutelle des différents diplômes estampillés genre. Cette dernière a d’ailleurs confié au public présent que la faculté des lettres et des sciences humaines de Ain Chock vient de proposer un projet de filière en cycle bachelor, intitulé « genre, discours et pratique ». S’il venait à être validé, ce bachelor sera la première étape sur la voie de l’institutionnalisation du « genre » comme discipline à l’université.


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