Taghazout, 4 jours de musique et de reconnexion, entre mer, lumière et respiration, portés par un décor qui semble dessiné pour ça!

Il est des festivals où l’on vient s’échapper. Xperienza, lui, invite à revenir à soi. À Taghazout, du 30 avril au 4 mai, un souffle nouveau a parcouru les falaises et les arganiers, porté par une vision: faire du festival un lieu de passage, pas seulement de passage à l’acte!
À l’abri du tumulte, entre plages sauvages et lignes d’horizon intactes, le Radisson Blu a ouvert ses portes à une tribu éphémère. Trois scènes réparties dans la nature, Water Beach Club, Earth Garden, Fire Underground, ont accueilli une programmation musicale à la fois pointue et organique: Hot Since 82, NTO, Sébastien Léger, Gheist ou encore Stéphane Pompougnac. Mais au-delà du son, c’est l’ensemble du corps qui était convoqué. Nous avons rencontré Bastos, figure emblématique de la téléréalité française et créateur de contenu, qui a rejoint Xperienza pour une immersion entre musique, nature et reconnexion. De la scène à la plage, il partage son expérience à Taghazout:

Le jour, Xperienza basculait dans une autre intensité. Yoga sur les hauteurs, surf, ateliers sensoriels, mixologie en plein air… Puis, à la nuit tombée, le site se métamorphosait : stands de street food locale et internationale, coin tatouage, pop-up mode signé Karim Tassi, qui dévoilait une collection inspirée des quatre éléments.

Côté visuel, l’immersion était totale, chaque zone du festival avait sa propre scénographie, pensée comme un univers à part. Le clou du décor ? Une œuvre monumentale signée Gaspare Di Caro, le luminographe franco-italien à qui l’on doit notamment l’illumination du Christ de Rio. Pour Xperienza, il a habillé les façades du Radisson de projections hypnotiques… En apesanteur, 16 000 ballons, installés par les équipes de Ballons Prestige, venues spécialement de Cannes, flottaient comme une constellation tactile au-dessus des festivaliers!

Mais penser un espace ne suffit pas. Il faut aussi lui donner un rythme, une lecture, une narration. C’est la mission confiée à Origins, structure spécialisée dans les festivals immersifs. Kacem Taoufiki, son fondateur, évoque une écriture scénique pensée comme un dialogue entre nature, corps et son. Pour Kacem Taoufi, co-organisateur du Xpenrienza et fondateurs de Origins Festival, il s’agissait avec Radisson, de construire une expérience complète: « Pas seulement une programmation musicale, mais un cheminement. Un voyage. Et ça, c’est notre savoir-faire : créer des espaces vivants, qui respirent avec leur environnement. »

Le partenariat entre le Radisson Blu de Taghazout et Origins Festival n’a rien d’un simple accord technique. Il s’agit d’une rencontre stratégique, celle d’un acteur de l’hospitalité haut de gamme avec une structure événementielle aguerrie. Résultat : une expérience maîtrisée, fluide, sans surcharge ni faux pas. Aurore Weber, directrice marketing Radisson Hotels Afrique francophone, l’hôtel voulait accueillir ses clients dans quelque chose de différent. Le lieu s’y prêtait, bien sûr, mais il fallait aller plus loin…

Du côté des festivaliers, plusieurs formules permettaient d’entrer dans la danse, le pass simple pour les concerts, le pass Immersion pour vivre l’ensemble du festival (hébergement, activités, restauration), et le pass Immersion VIP, qui donnait accès à des espaces privilégiés, un crédit cashless, différentes activités et des zones de calme…

Kamil Snoussi qui nous vient de Casablanca est arrivé les yeux curieux, sans trop savoir à quoi s’attendre. Et cinq jours plus tard, il repart avec du sable dans les chaussures, des ondes plein le cœur, et un goût de “reviens-y”:

Dans un paysage saturé d’événements formatés, Xperienza fait le pari du sensible. On n’y vient pas pour tout consommer mais pour s’y laisser transformer. Et lorsque le dernier set s’éteint, que le vent reprend sa place sur la plage, une impression persiste, celle d’avoir vécu non pas un moment… mais un déplacement… intime et collectif!